L’ESA publie une feuille de route pour les années 2030 et voit des Européens sur la Lune • –

L’ESA publie une feuille de route pour les années 2030 et voit des Européens sur la Lune • –

L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié une feuille de route stratégique pour l’amener dans les années 2030 et au-delà.

La publication intervient à la veille d’images très attendues du télescope spatial James Webb, sur lequel l’ESA s’est associée à la NASA et à d’autres, mais cela rend l’un des thèmes de la feuille de route d’autant plus austère – l’ESA a besoin de plus d’autonomie.

“Comme l’ont montré les événements récents”, commence le document, “le contexte géopolitique peut devenir instable de manière inattendue”.

Le rover ExoMars Rosalind Franklin en est un excellent exemple – qui doit être lancé cette année sur une fusée russe, la feuille de route Terrae Novae de l’ESA a déplacé la date de départ à 2026 au plus tôt avec un atterrissage en 2027.

Le rover, selon le document, n’a même pas d’atterrisseur à l’heure actuelle (l’original de construction russe n’est actuellement pas une option). Et 2026 semble très optimiste – Le registre comprend que 2028 est plus probable, en supposant que la mission n’est pas annulée avant cette date. Même la mission de suivi Mars Sample-Return est en danger.

“Ne pas avoir de capacités autonomes est en effet une dure leçon”, poursuit le document, “développer d’importantes capacités d’instrumentation scientifique ou de démonstration technologique sans maîtriser la livraison à destination comporte un risque programmatique et financier élevé”.

Cela dit, l’ESA ne sera pas opposée aux partenariats internationaux à l’avenir. Il réfléchira simplement un peu plus à la redondance si les choses prenaient une tournure abrupte et inattendue.

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Le document se tourne à la fois vers l’avenir (avec des rendus impressionnants des logos de l’ESA ornant les atterrisseurs lunaires et les missions vers Mars) tout en montrant des regrets ouverts pour certains des faux pas du passé. “Une décision ou son absence a des conséquences durables”, écrit l’ESA, “par exemple le rejet du programme Hermès, l’arrêt de l’ATV ou la décision manquée en 2012 de développer une capacité d’atterrissages lunaires robotisés de précision”.

L’ATV était le cargo cargo de l’ESA. Certaines des leçons tirées du projet se sont retrouvées dans le module de service européen (ESM). Hermès était un projet d’avion spatial ambitieux finalement abandonné lorsque l’ESA s’est engagée auprès de la NASA et de Roscosmos pour construire et exploiter l’ISS et le besoin immédiat d’un équipage européen. système de transport évaporé.

Pourtant, l’ESA continue de viser haut, avec des Européens estimés être sur la Lune d’ici 2030, sur Mars d’ici 2040, et prévoit que l’agence utilise son propre transport de fret et d’équipage. La feuille de route est cependant un signe que l’agence a bien l’intention de tirer les leçons des erreurs passées et d’adopter une approche plus réfléchie des partenariats, internationaux ou non. ®

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