‘Sneakerella’ prouve que Disney doit faire plus d’efforts

‘Sneakerella’ prouve que Disney doit faire plus d’efforts

Depuis le premier frame, la nouvelle comédie musicale de Disney Sneakerella offre une tentative terne de diversité: il prend simplement l’un des plus anciens contes du monde et ajoute des personnages noirs et la culture noire. Ensuite, il va plus loin en transformant son protagoniste en une “Cendrillon” nommée El (Chosen Jacobs), une jeune amoureuse des chaussures qui tombe amoureuse de la princesse charmante Kira King (Lexi Underwood). C’est un redémarrage sans inspiration et son jeune public mérite bien plus.

La tournure de l’histoire de Cendrillon est la suivante : plutôt qu’une belle-mère et des demi-sœurs diaboliques, El a un beau-père et des demi-frères affreux. Il entreprend avec son meilleur ami gay Sami (Devyn Nekoda) d’acheter des baskets en édition limitée, un voyage qui le mène à Kira, dont le père se trouve être la star du basket et magnat des baskets Darius King (John Salley). Transformez le carrosse citrouille en voiture classique et le bal fantaisie en gala de baskets et avant que vous ne vous en rendiez compte, Sneakerella a effectivement rechapé tout le territoire bien usé de son prédécesseur.

C’est là que réside le problème. Le film donne l’impression d’ouvrir un cadeau le matin de Noël et de découvrir une paire de chaussettes alors que vous vouliez vraiment un nouveau téléphone. Personne n’a demandé ce remake, et c’est finalement une énorme occasion manquée. À une époque où Disney pouvait utiliser la richesse des talents à sa disposition pour créer des histoires authentiques qui capturent les communautés qu’il vise à refléter, il a plutôt proposé l’une de ses histoires les plus anciennes avec quelques nouveaux visages et quelques numéros musicaux surproduits. Prendre des groupes marginalisés de toutes sortes et les coller dans un récit qui n’a pas été créé pour eux est paresseux, même si c’est bien intentionné. Et parce que le film est sur Disney +, les enfants qui ont le plus besoin de se voir représentés pourraient ne pas pouvoir le regarder. L’une des belles choses à propos de Disney au fil des ans a été sa capacité à atteindre des personnes de tous horizons. Créer un film avec une représentation accrue, puis limiter son accessibilité, semble être un pas dans la mauvaise direction.

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En grandissant dans les années 1990/début des années 2000, j’ai été témoin du Disney qui accaparait le marché de la création de films auxquels tout le monde pouvait s’identifier…Les filles guépards, Rocher du camp, Lycée musical, dont beaucoup sont devenus des empires prospères. Ils ont gardé une programmation engageante, interactive et fraîche en ajoutant des chansons, en enseignant la chorégraphie pendant les pauses publicitaires et en organisant des événements comme les Disney Channel Games. D’un point de vue commercial, le besoin de Disney de suivre les guerres de streaming en cours est compréhensible, mais il devrait toujours créer un contenu de qualité sur toutes les plateformes, ce sur quoi il semble avoir laissé tomber la balle. Comme tant d’autres entreprises, Disney investit de l’argent là où il peut gagner de l’argent, mais ce n’est pas toujours là où il peut faire le plus de bien.

Au cours des dernières années, la société a créé plusieurs reboots/spin-offs, comme la maison du corbeau ; Une fille rencontre le monde ; High School Musical : La comédie musicale : La série ; et Famille fière : plus bruyante et plus fière– pour n’en nommer que quelques-uns – en disant efficacement “Si ce n’est pas cassé, ne le répare pas.” Mais ce n’est pas parce qu’il n’est pas cassé que Disney devrait continuer à redémarrer et à profiter de la nostalgie. Il devrait mettre son énorme pouvoir derrière de nouveaux spectacles et leur donner une chance de briller. Disney devrait faire mieux parce qu’il nous a montré qu’il le pouvait. La chaîne qui nous permettait autrefois de sentir que tout était possible devrait utiliser ses émissions et ses films pour inspirer la prochaine génération de rêveurs et de grands penseurs. Disney a le manuel pour cela. Les scénaristes et réalisateurs dont il a besoin pour le faire sont là-bas. Tout ce qu’il a à faire est de lacer et d’essayer.

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