Le détaillant en ligne Amazon conteste l’accréditation d’un syndicat représentant environ 200 employés d’un entrepôt de la région de Montréal.
L’entreprise américaine affirme que le processus de syndicalisation des employés était illégal car il impliquait que les travailleurs signaient des cartes syndicales au lieu de voter à bulletin secret.
L’avocat d’Amazon, Frédéric Massé, a déclaré aujourd’hui devant un tribunal du travail du Québec que l’absence de scrutin secret violait le droit des travailleurs à la liberté d’association.
L’entreprise a également demandé la révocation complète de l’accréditation du syndicat.
Les demandes d’Amazon n’ont pas encore été débattues sur le fond, et l’audience portait sur la question de savoir si l’entreprise était une partie intéressée dans certaines des affaires qu’elle porte devant le tribunal.
Par exemple, Amélie Bellerose, avocate du gouvernement du Québec, a soutenu que c’était les employés ou leur syndicat, et non l’employeur, qui pouvaient contester si les droits des travailleurs avaient été violés.
La juge administrative Irène Zaïkoff a pris le dossier en délibéré, affirmant qu’elle rendrait sa décision dans les plus brefs délais.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 14 juin 2024.
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2024-06-14 22:21:00