Les avis et les recommandations sont impartiaux et les produits sont sélectionnés de manière indépendante. Postmedia peut gagner une commission d’affiliation sur les achats effectués via des liens sur cette page.
Contenu de l’article
Bois de l’eau ressemble à un film qui est tombé dans le temps des années 1980. Il a la même ambiance de lycée John-Hughesian, de nombreuses références à la culture pop d’époque et des motivations douteuses à cette époque éclairée de son personnage principal, le lycéen Mike Drinkwater. Il fait même ce tour des années 80 de lancer des acteurs à l’aube de 30 ans à 18 ans. Oh, et un cri de Wilhelm.
Contenu de l’article
C’est aussi, par coïncidence, très probablement le film le plus canadien jamais réalisé. Il s’agit d’un décor de film (et filmé !) À Penticton, en Colombie-Britannique, dans lequel on montre quelqu’un en train de lire un vrai journal (Le héraut de Penticton) avec le titre de la première page : Moose donne naissance à l’extérieur de Tim Hortons. Il faut se demander ce que les éditeurs auraient fait si la naissance avait eu lieu à l’intérieur. Édition spéciale?
Contenu de l’article
Mike est joué par Daniel Doheny, qui a l’air d’avoir voulu un genre Jay Baruchel, tout pâle et dégingandé. Il a hâte de quitter Penticton et d’aller à l’université, mais il est aussi amoureux de son camarade de classe Danny (Chloe Babcock). Bien sûr, il ne peut pas voir que son nouveau voisin Wallace (Louriza Tronco) est également épris de lui, même s’ils traînent constamment pendant qu’il lune sur Danny.
Contenu de l’article
Hé, je n’ai jamais dit que l’intrigue était originale. En réalité, Bois de l’eau se qualifie en fait comme une sorte de remake, puisqu’il est basé sur un film étudiant, Changement de rythme, qui a été tourné en 1981 par Mike (attendez-le) Drinkwater et Graham Fraser, ce dernier producteur du nouveau film avec un camée sous le nom de “Old Guy Running”. Des scènes de l’original se déroulent au générique de clôture.
Mike se sent constamment déçu par son père célibataire, joué par un Eric McCormack amusant et reconnaissable avec une moustache et des lunettes. Mike se réfère constamment au vieil homme comme Hank parce que “Ce n’est pas vraiment un papa, plus un Hank.”
Révéler davantage l’intrigue priverait le film de son caractère unique. Mais je dirai que Bois de l’eau porte non seulement sa canadianité sur sa manche, mais dans ses écouteurs, avec une bande-son qui démarre avec Trooper’s Élevez un petit enferégalement entendu dans le récent film de braquage canadien Bandit.
À partir de là, il ne regarde jamais en arrière. Doug and the Slugs, April Wine, Men Without Hats, Corey Hart, Loverboy, The Kings – il y a un véritable who’s who de rockeurs canadiens qui soutiennent cette histoire enjouée. Et comme pour les vieux standards du rock, ce n’est pas parce que vous connaissez déjà tous les mots que c’est moins amusant.
Drinkwater ouvre le 28 octobre à Toronto et à Vancouver.
3,5 étoiles sur 5
-
Lisez la critique 4 étoiles de Chris Knight sur Bandit…
-
…et lire son interview avec son réalisateur