Les Trois Mousquetaires : la critique de D’Artagnan – une pour tous les fans de tapage et de saut à cheval | Film

Les Trois Mousquetaires : la critique de D’Artagnan – une pour tous les fans de tapage et de saut à cheval |  Film

Jil n’y a pas beaucoup d’agitation au cinéma en ce moment, mais voici un film qui agite son cœur de manière amusante. Malgré quelques touches mises à jour – y compris un changement de personnage LGBT et une tentative d’assassinat de style moderne – cette nouvelle version en deux parties du classique d’Alexandre Dumas de 1844 Les Trois Mousquetaires est un divertissement nettement démodé, et le divertissement n’est jamais facile. Un film de costumes français brillant, il aura des adeptes de la sitcom de l’agence de talents Netflix Call My Agent! se demander lequel des personnages de cette émission représente quelle star ; il semble diviser ses deux longs métrages à peu près à l’endroit où Richard Lester et le scénariste George Macdonald Fraser ont divisé leurs trois et quatre mousquetaires dans les années 1970.

Voici la première partie, et François Civil joue le rôle de D’Artagnan, l’espoir du XVIIe siècle qui monte des provinces à Paris, aspirant à être l’un des mousquetaires d’élite du roi. Notre jeune épéiste – seul ce terme freudien désuet fera l’affaire – rencontre bromantiquement-mignon avec trois mousquetaires vétérans grisonnants – Athos (Vincent Cassel), Porthos (Pio Marmaï) et Aramis (Romain Duris) – ayant à sa manière maladroite bousculé accidentellement ou insulté chacun d’eux. Leur duel impétueux à trois est interrompu par le corps paramilitaire fanfaron fidèle au sinistre intrigant Cardinal Richelieu (Eric Ruf), et nos quatre amigos sont unis par leur haine de ces brutes effrayantes.

Bientôt, D’Artagnan et le gang sont entraînés dans le plan de Richelieu visant à piéger la reine (Vicky Krieps) dans un faux complot de trahison avec son admirateur anglais, le duc de Buckingham (Jacob Fortune-Lloyd), afin que Richelieu ait un prétexte pour forcer le roi (un Louis Garrel au regard noir) pour attaquer les protestants français. Ce film imagine également une intrigue secondaire pour accuser Athos d’une fausse accusation de meurtre, et tout dépend de l’élégante tueuse à gages du cardinal, Milady, dans laquelle le rôle d’Eva Green fait beaucoup de pipe hilarante à longue tige.

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Il y a d’excellents cascadeurs à l’affiche; cela m’a rappelé à quel point je suis nul pour quelqu’un qui saute sur un cheval en un seul saut et s’en va. Il y a aussi une scène de taverne à l’ancienne, bien que ce film, réalisé par Martin Bourboulon, l’éloigne des plaisanteries hétéro-sexistes traditionnelles. Il fallait s’y attendre, même si les puristes regretteront l’absence d’animaux de basse-cour dans les scènes de combat : canards qui s’agitent, piaillent et poulets qui se précipitent hors du chemin des duellistes. Il s’agit d’un plaisir innocent somptueusement produit et très agréable.

Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan sort le 21 avril dans les salles britanniques et irlandaises.

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