Revue de bonne: la mini-série Netflix surprend par sa légèreté

Parce qu’il existe facilement une autre version de cette histoire si embourbée dans les circonstances lourdes de son personnage principal, une jeune femme nommée Alex, jouée avec un charme et un poids aux yeux de biche par Margaret Qualley (Les restes, Mon année Salinger).

Inspiré des mémoires de Stéphanie Land Femme de ménage : travail acharné, bas salaire et volonté de survie d’une mère, Femme de ménageLes thèmes de sont dans le titre de son matériel source. Mais en plaçant un personnage fictif en son centre, cela donne à la créatrice Molly Smith Metzler l’agilité pour vraiment équilibrer le ton afin que Femme de ménage ne se sent jamais comme une corvée.

Une nuit après que son partenaire Sean (Nick Robinson) soit tellement saoul qu’il perce le mur à côté de sa tête, Alex emmène sa fille Maddy (Ryley Nevaeh Whittet) et s’en va.

Sans qualification et sans grand emploi, seulement une voiture en panne et 18 $ dans son portefeuille, Alex a peu de choix. Un voyage frustrant vers les services sociaux se traduit par un peu plus qu’une référence à un service de nettoyage qui paie 37,50 $ pour nettoyer un manoir entier – et c’est avant le coût de l’uniforme et des fournitures, qui provient des réserves décroissantes d’Alex.

Dans son cas, chaque centime compte, littéralement. Chaque 2,41 $ d’essence pompée équivaut à 2,41 $, elle n’a pas à se nourrir ou à nourrir Maddy.

En tant que motif visuel, il y a un total à l’écran des finances d’Alex chaque fois que de l’argent va ou vient, un rappel brutal de la précarité de vivre en dessous du seuil de pauvreté.

S’assurant un toit au-dessus de leur tête tout en luttant pour la garde de Maddy dans un système judiciaire qui n’est pas mis en place pour comprendre les nuances de la situation de nombreuses femmes, il n’y a pas de temps pour traiter le maelström émotionnel de sa vie.

Et sa mère Paula, jouée par la vraie mère de Qualley, Andie MacDowell, est un vrai gâchis, une femme sur laquelle on ne peut pas compter pour rester dans la conversation, sans parler d’être un grand-parent responsable.

De même, la mère de Sean s’avère être une personnalité volatile, et ces idées suggèrent qu’il existe un fort aspect générationnel dans ces cycles de pauvreté et de lutte.

Alex continue parce qu’elle le doit. Et c’est ce courage qui fait d’Alex un personnage si convaincant à suivre.

Elle n’est pas conventionnellement déterminée dans le moule d’Erin Brokovich, c’est un grain né de la survie, ce qui signifie qu’il est composé d’épuisement, d’exaspération et de déception.

Mais Qualley rend le personnage si regardable alors qu’elle reprend une vie qui lui avait lentement été enlevée, presque furtivement.

C’est l’autre aspect de Femme de ménage cela impressionne vraiment, c’est ainsi qu’il s’engage avec les nombreuses nuances d’abus dans une relation. Alex a d’abord cru qu’elle n’avait pas été maltraitée parce que Sean ne l’avait pas touchée, mais elle savait que quelque chose n’allait pas.

C’est à travers les expériences des femmes qu’elle rencontre – des travailleuses sociales, d’autres femmes – qu’elle en vient à comprendre que la violence se présente sous différentes formes qui ne laissent pas de marque physique.

Maid n’est pas une série survoltée ou mélodramatique, et ce n’est pas naïf ou idéaliste. Il traite des difficultés de la pauvreté féminine avec une approche directe, et toujours centrée sur les expériences de ce personnage sympathique que vous voulez enraciner.

Maid est sur Netflix à partir du vendredi 1er octobre

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