Belgique-Espagne : pourquoi les Red Flames croient au coup d’éclat face aux championnes du monde

Belgique-Espagne : pourquoi les Red Flames croient au coup d’éclat face aux championnes du monde

Et puis les Belges veulent croire en leurs chances sur phase arrêtée ou sur contre-attaque. A l’image, toutes proportions gardées, de ce qu’avait réalisé le Japon face à l’Espagne en phase de groupes à la Coupe du monde l’été dernier : une victoire 4-0 avec pourtant seulement 23% de possession de balle et cinq tirs cadrés. “On doit s’en inspirer”explique Van Der Haegen. “Nous n’allons pas nous créer cinq ou six occasions comme ça, facilement, mais il suffit d’en avoir une et de la concrétiser”. Ce ne sera pas facile, effectivement. La France peut témoigner : en finale de Nations League, les Bleues pourtant très motivées elles aussi à l’idée de remporter un premier trophée n’avaient pas réussi à cadrer le moindre tir… Mais le coach belge se veut positif : “UNvec Tessa, on a vraiment une arme qui peut nous servir comme elle a fait contre l’Angleterre.”

Il ne faudra néanmoins pas oublier qu’en face, les joueuses se trouvent presque les yeux fermés. Et malgré l’absence de Bonmati, blesséee et restée en Espagne, les championnes du monde ont un jeu tout en vitesse, technique et fluidité qui peut vraiment mettre la Belgique en grosse difficulté. “Elles sont très fortes au ballon et trouvent toujours l’espace pour faire mal”, prévient l’expérimentée Janice Caïman. “Comme le foot espagnol en général en fait, et évidemment comme le Barça en club… Il n’y a pas de secret, elles ont un très bon championnat, professionnel, et beaucoup de joueuses de l’équipe nationale y évoluent. Et celles qui sont parties à l’étranger jouent dans de très bons clubs… J’espère qu’on arrivera à garder le zéro derrière. Avec ça, on serait déjà pas mal.” La joueuse de Leicester sait en tout cas que les joueuses latérales auront aussi du boulot.C’est aussi une force de l’Espagne de créer sur les couloirs, en créant des situations de trois contre deux”précise le coach. “On devra être prêts, nous, à forcer du trois contre trois, avec des joueuses qui viendront assister la défense pour créer un triangle défensif sur le côté. Cela va demander beaucoup d’organisation et d’anticipation.”

Une chose est sûre, le coach n’aura pas besoin de motiver ses joueuses. L’envie d’affronter les championnes du monde est là, bien plus que le stress. “J’ai en tout cas déjà dit aux joueuses que le plus important, c’était le premier quart d’heure et puis les 75 dernières minutes”résume Kris Van Der Haegen dans un sourire. Un match où tout le monde devra donc bien jouer 100%, pour ne pas nourrir de regrets. Ce n’est pas tous les jours qu’une équipe championne du monde débarque en Belgique…

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