Changements dans le domaine du travail : la journée de travail de 30 heures et le droit à la déconnexion

Changements dans le domaine du travail : la journée de travail de 30 heures et le droit à la déconnexion

Lundi, le ministère du Travail a envoyé un projet d’amendement à la loi sur les relations de travail, qui prévoit entre autres un congé pour soins et une journée de travail de 30 heures à temps plein, et traite spécifiquement des droits des victimes de violence domestique. Les partenaires sociaux n’ont pas conclu les négociations, mais l’adoption est précipitée en raison des délais de mise en œuvre de la législation européenne.

Après six mois, le travailleur pouvait demander un emploi permanent pour une durée indéterminée.PHOTOS : Adobe Stock

Le ministère a décidé d’intervenir dans la loi sur les relations de travail, qui est considérée comme une constitution du travail mineure, car la Slovénie doit transposer deux directives européennes dans l’ordre juridique national, et en même temps, il voulait introduire d’autres changements. Le premier projet d’amendement a été préparé à la fin de l’année dernière et les négociations dans le cadre du Conseil économique et social (ESS) ont commencé en décembre. Selon le document publié, le ministre du Travail Port Lune a annulé la prime de Noël obligatoire et l’indemnité pour le travail du samedi initialement prévues.

Le projet publié sur le site e-gouvernance promeut un emploi plus prévisible dans le cadre de la première directive. Dans cette optique, il permet au travailleur, par exemple, de demander un emploi permanent au lieu d’un emploi à durée déterminée ou un emploi à temps plein au lieu d’un emploi à temps partiel après six mois d’emploi.

L’employeur ne pourra refuser le travail à domicile que sur justification, le droit à la déconnexion est instauré

Dans le cadre de la deuxième directive, elle encourage quant à elle la coordination de la vie professionnelle et privée. Il complète la réglementation actuelle de l’institut du travail à domicile afin qu’il puisse être déterminé par une annexe au contrat de travail, alors que désormais un nouveau contrat doit être conclu, et l’employeur devra, dans le cas où le salarié demande du travail en raison des nécessités de concilier vie professionnelle et vie privée à domicile, répondre et motiver un éventuel refus.

Travail excessifPHOTO : Temps de rêve

Dans cette partie, le projet inclut également le droit de se déconnecter, car « les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent la disponibilité constante du travailleur, ce qui entraîne une intensification du travail » ter “brouiller la frontière entre le travail et le temps privé”. Selon ce qui a été écrit, l’employeur serait obligé de s’assurer que pendant l’exercice du droit au repos ou l’absence justifiée n’est pas disponible.

Conformément à la deuxième directive, un congé d’aidant de cinq jours pour s’occuper d’un membre de la famille ou d’une personne faisant partie d’un ménage commun est également prescrit, qui, contrairement aux plans initiaux, ne sera pas rémunéré.

Victimes de violences conjugales en journée de travail raccourcie, la possibilité d’une journée de travail de 30 heures reste pour tous

Dans le deuxième volet de la révision de la loi, les solutions qui s’adressent aux victimes de violences conjugales, dont on dit qu’elles se multiplient, se démarquent. Il est désormais prévu qu’un employé victime d’une telle violence peut proposer un emploi à temps partiel, et dans le cas de l’organisation de procédures de protection, juridiques et autres dans les institutions et de l’élimination des conséquences de la violence domestique, il a droit à dix heures supplémentaires jours d’absence rémunérée, l’employeur devant présenter une attestation correspondante du centre d’action sociale compétent. L’employeur ne devrait pas résilier le contrat de travail d’un tel employé.

Un commerçantPHOTOS : Adobe Stock

Même dans le nouveau projet, malgré l’opposition publique de certains représentants patronaux, la possibilité d’un temps de travail à temps plein de 30 heures, que la coalition s’est engagée à introduire dans l’accord de coalition, demeure. Rien n’est prévu pour subventionner les entreprises qui décident de le faire. Désormais, le minimum à temps plein est fixé à 36 heures.

Des changements sont encore prévus pour le travail intérimaire également, ce qui “poursuit la fonction fondamentale du travail intérimaire, qui est la fourniture de main-d’œuvre pour les cas de besoin accru temporaire et occasionnel de travail”. Le ministère veut introduire une limite supplémentaire du nombre de travailleurs intérimaires dans les entreprises à 15 % (maintenant 25 %, et cela ne s’applique qu’aux grands employeurs). Il est également prévu que les travailleurs des agences d’attente, qui reçoivent désormais 70 % du salaire minimum, reçoivent désormais 80 % du salaire du mois précédent.

Un nouvel article sur la responsabilité subsidiaire est ajouté, selon lequel l’employeur qui a engagé le sous-traitant est responsable du paiement des salaires des sous-traitants, s’ils ne les règlent pas, non seulement en cas de prestation de services transfrontalière comme actuellement, mais pour tous.

Le projet durcit également la procédure de résiliation régulière d’un contrat de travail pour faute, déjà préconisée par le syndicat de la police de Slovénie sous le gouvernement précédent. Il a essayé sa proposition d’amendement dans le DZ, mais sans succès.

EN SAVOIR PLUS

Il n’y aura évidemment pas encore de prime de Noël obligatoire et d’indemnité pour le travail du samedi

En même temps, il apporte une protection supplémentaire aux représentants des travailleurs. Si le représentant syndical venait à invoquer l’illégalité du licenciement en justice, la suspension du licenciement serait prolongée jusqu’à la décision du litige en première instance. Pendant la période où l’employeur lui interdirait de travailler, il aurait droit à une augmentation de sa compensation salariale.

Entre autres choses, un repos hebdomadaire de 48 heures une fois par mois est prévu, à propos duquel des préoccupations officielles des employeurs ont également été détectées, la possibilité d’un licenciement extraordinaire de l’employé en raison du non-paiement de l’indemnité salariale, la mise à niveau des règles concernant la transmission des bulletins de salaire écrits et l’utilisation d’un délai de prescription de cinq ans pour les créances pécuniaires résultant de la relation de travail.

EN SAVOIR PLUS

“Le ministère du Travail a violé les règles et accords de base du groupe ESS”

Le groupe de négociation des partenaires sociaux était censé tenir un nouveau cycle de négociations sur le projet jeudi dernier, mais le ministère a annulé la réunion. Les commentaires lors de l’audience publique peuvent être soumis jusqu’au 10 juillet, les modifications devraient être soumises au gouvernement prochainement. La Slovénie est très pressée si elle veut éviter de payer des amendes pour non-application de la législation européenne.

Lire aussi  Aéroport de New York : un passager arrêté pour avoir caché 17 balles dans une couche

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick