Les années 1990 sont une époque que beaucoup associent uniquement à l’enfance. Et ce furent les années d’un véritable tremblement de terre. Tout changeait sous les yeux des gens, on avait l’impression d’avoir déménagé sur une autre planète. Il y avait ceux qui ne voyaient pas d’avenir pour eux-mêmes, ne savaient pas comment ils vivraient dans la nouvelle réalité. D’autres ont vu de nouvelles opportunités s’ouvrir devant eux et ont tout fait pour ne pas rater cette opportunité. Le film “Disco Polo” raconte l’histoire de cette époque.
Pour les musiciens de musique populaire, c’était une opportunité. Le temps des after shows était sur le point de se terminer casernes de pompiers, pour une somme dérisoire ou pour quelques bouteilles de vodka. Fini la diffusion de leur musique sur des cassettes piratées. Maintenant, il y avait ceux qui voulaient le dépenser et ceux qui l’achetaient. Les jeunes musiciens jouant ces airs entraînants se mettent à rêver de carrière. Jusqu’à présent, ils n’avaient vu ceux qui avaient réussi que sur des photos et des affiches du magazine Bravo. De nombreuses affiches de ce type étaient accrochées au-dessus des lits. Peut-être que maintenant leurs photos y seront accrochées ?
“Disco polo” – ambiance toujours chaleureuse
L’un des héros du film est Tomek (Dawid Ogrodnik), le leader du groupe Laser. On l’entend chanter : je l’aime, elle est là et elle danse pour moi. Nous connaissons ce texte. Les fans dans le public crient de joie. Et à l’extérieur de la discothèque, il y a eu une bagarre entre gars ivres. Les policiers entrent et ne chôment pas du tout, des matraques sont utilisées. Il semble que les participants à de telles émeutes l’incluent dans leurs coûts. Nous entendons des histoires sur les musiciens de disco-polo. Soi-disant vrai, tiré de leurs expériences. Le réalisateur documente le monde qu’il connaît parfaitement. Il y a Daniel Polak (Tomasz Kot), le patron de tous les patrons, qui dirige cette industrie. Sa petite amie (Joanna Kulig) tombe amoureuse d’un modeste musicien. Les musiciens de disco polo sont censés être vêtus de vestes colorées et lumineuses ou de tenues dégoulinantes de paillettes. Il doit être élégant et riche.
Le film ne se moque pas des gens qui jouent ou écoutent du disco polo. Cependant, cela montre ce que le succès signifiait pour beaucoup à cette époque et à quoi ce succès était censé ressembler. Dans l’ensemble, c’est très amusant avec un soupçon de souvenirs.
Samedi, 21h45, TVN