Le Premier ministre slovaque Robert Fico a été transféré aux soins à domicile à Bratislava

Le Premier ministre slovaque Robert Fico a été transféré aux soins à domicile à Bratislava

Fico sera en convalescence dans la capitale après avoir été grièvement blessé lors d’une tentative d’assassinat dans la ville centrale de Handlova au début du mois.

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Le Premier ministre populiste slovaque, Robert Fico, a été évacué par avion d’un hôpital de Banská Bystrica où il était soigné après une tentative d’assassinat dans la ville centrale de Handlová.

Fico a été transporté tôt jeudi à son domicile de Bratislava, où il recevra des soins infirmiers, selon des informations.

Le Premier ministre slovaque a reçu une balle dans l’abdomen à bout portant alors qu’il saluait ses partisans à Handlová au début du mois.

Des vidéos le montraient s’approcher de personnes rassemblées devant des barricades et tendre la main pour leur serrer la main tandis qu’un homme s’avançait, tendait le bras et tirait cinq balles avant d’être rattrapé et arrêté.

Fico a immédiatement subi une opération chirurgicale de cinq heures pour soigner les multiples blessures qu’il avait subies lors de la fusillade, suivie d’une autre opération chirurgicale de deux heures deux jours plus tard pour retirer les tissus morts de ses blessures par balle.

Le tribunal pénal spécialisé de la ville de Pezinok a ordonné le maintien en détention du suspect, accusé de tentative de meurtre.

Les procureurs ont demandé à la police de ne pas identifier publiquement le suspect ni de divulguer de détails sur l’affaire.

Les responsables gouvernementaux ont initialement déclaré qu’ils pensaient qu’il s’agissait d’une attaque à motivation politique commise par un « loup solitaire », mais ont ensuite annoncé qu’un « tiers » aurait pu être impliqué dans « une action au profit de l’auteur ».

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De nombreuses manifestations ont eu lieu en Slovaquie contre le gouvernement de Fico après que celui-ci ait tenté de réformer la radiodiffusion publique, une décision qui, selon les critiques, donnerait au gouvernement le contrôle total de la télévision et de la radio publiques.

Cela, ainsi que son projet de modifier le code pénal pour supprimer un procureur spécial anti-corruption, ont amené les opposants à craindre qu’il conduise la Slovaquie sur une voie plus autocratique.

Journaliste •Abby Chitty

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