Pourquoi les libérations d’otages ont-elles pris fin ?

Comme vous l’avez sans doute vu, la série de cessez-le-feu et d’échanges de prisonniers contre des otages a pris fin et les hostilités entre l’armée israélienne et le Hamas ont repris. Par plusieurs canaux, les responsables du Hamas ont déclaré qu’ils ne libéreraient plus d’otages tant que la guerre ne serait pas terminée. Bien que les détails soient obscurs, il semble que seul un petit nombre de femmes civiles et d’enfants restent en captivité. Israël estime ce nombre à 17. Ceux qui restent sont des civils et des soldats de sexe masculin.

Mon intuition est qu’à ce stade, la coupure était toujours envisageable parce que le Hamas reconnaissait que les femmes et les enfants sous leur garde constituaient un handicap autant que tout ce qui avait de la valeur comme levier. En termes simples, ce n’était pas une bonne idée – même pour beaucoup de ceux qui sympathisent parfois avec le Hamas et ses objectifs.

Il ne s’agissait donc pas d’une rupture des négociations, ni d’un faux pas ou d’une mauvaise communication qui aurait conduit à une rupture. Je soupçonne que les échanges n’iraient jamais au-delà de ce nombre.

Même après tous ces échanges, le Hamas conserve 136 otages, soit plus que suffisant pour tirer parti de la libération ultérieure des prisonniers ou pour les utiliser comme boucliers humains. En 2011, Israël a échangé plus de 1 000 prisonniers contre un seul soldat de Tsahal. Comme je l’ai écrit, pour les besoins du Hamas, il était facile de troquer ceux qui étaient libérés. Ils représentaient plus un handicap qu’un avantage.