[VIDÉO] Michel Parizeau, l’un des premiers porte-couleurs des Nordiques, joue toujours au hockey deux fois par semaine, à 75 ans

[VIDÉO] Michel Parizeau, l’un des premiers porte-couleurs des Nordiques, joue toujours au hockey deux fois par semaine, à 75 ans

Durant quelques jours, Le Journal vous présentera les portraits d’anciennes gloires de leur sport qui demeurent toujours aussi passionnées, même s’ils ont aujourd’hui franchi le cap dans 70 ou même des 80 ans.

L’arbitre siffle et appelle le hors-jeu. Frustré, un attaquant de l’équipe fautive frappe dans la bande avec son bâton. Pourtant, il n’y a rien à l’enjeu en cet après-midi d’hiver, sur cette glace sombre d’un aréna de quartier de Québec.

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Mais, sur la patinoire, la plupart des joueurs ont déjà goûté au hockey de haut niveau, et ils n’ont pas perdu leur profond désir de gagner… même des décennies plus tard.

Ils sont une vingtaine à chausser les patins les lundis et les mercredis. La forte majorité a plus de 60 ans. Dans la ligue Beau but vintage, plusieurs hockeyeurs ont déjà joué dans la LHJMQ.

Et il y a Michel Parizeau, étoile de la première heure des Nordiques de l’Association mondiale de hockey, qui a aussi disputé quelques matchs dans la Ligue nationale, avec les Blues et les Flyers.



Michel Parizeau, à l’époque des Nordiques, avec qui il a joué à leurs débuts dans l’AMH, en 1972.

Photo d’archives

À 75 ans, M. Parizeau, deuxième meilleur pointeur de la première équipe du «Fleurdelysé», est l’un des plus âgés de cette ligue de garage hors norme.

Mieux vaut ne pas faire d’erreurs…

Si l’attaquant saute encore sur la glace deux fois par semaine, c’est surtout parce qu’il aime «le groupe», les discussions dans le vestiaire «avant et après la partie» et «les amitiés qui se forment».

«Je pense que c’est toujours pareil, peu importe la ligue: c’est rarement sérieux! lance-t-il en riant. Je pense qu’il ne faut pas être susceptible pour s’asseoir dans une chambre de hockey. On est mieux de ne pas faire d’erreurs sur la glace parce que tout le monde y passe… On se le fait dire après le match, ou même avant la rencontre suivante!»



Michel Parizeau (en blanc) pourchasse la rondelle lors d’une rencontre de sa ligue de garage, à Québec. Il joue deux fois par semaine pendant l’hiver, les lundis et les mercredis.

Photo Stevens Leblanc

Mais en écoutant parler l’ancienne gloire on se rend vite compte que le jeu en soi le passionne lui aussi toujours autant. Il n’est pas le seul, soulève-t-il, car, sur la glace, «c’est assez sérieux».

«C’est un beau groupe, une bonne qualité de joueurs, qui sont encore bons, énumère M. Parizeau. C’est le amusant parce que le hockey, c’est un jeu d’équipe. Ce qui est plaisant parce que l’on fait tant des beaux jeux individuels que des beaux jeux d’équipe.»

«C’est sûr que si l’on perd, on ne déprimera pas, continue-t-il. Mais on préfère gagner! Et ça paraît dans le vestiaire après la partie. Quand on gagne, les gars sont joyeux, ça crie. Quand on perd, c’est assez tranquille…»

Une longévité hors norme

Le hockey, discipline qu’il a pratiquée presque sans arrêt depuis sa jeunesse, à l’exception de quelques hivers après sa retraite sportive à 31 ans, est aussi le meilleur moyen qu’a trouvé Michel Parizeau pour garder la forme malgré les années qui passent.

Mais c’est en quelque sorte un cercle vicieux. Car, si le hockey lui permet de rester actif, il faut aussi qu’il le soit le reste du temps pour continuer à le pratiquer.

Alors, le vétéran fait du ski de fond et du vélo avec son épouse, en plus de multiplier les rondes de golf durant la belle saison.



Michel Parizeau (en blanc, à droite) attend la rondelle après la mise au jeu. S’il affectionne encore le hockey pour l’esprit de groupe qu’il apporte, l’ancien des Nordiques ne s’en cache pas non plus: sur la glace, c’est assez sérieux!

Photo Stevens Leblanc

Non, il n’a plus sa vitesse d’antan, mais M. Parizeau le reconnaît et il en est fier: jouer encore au hockey à 75 ans, ce n’est pas la norme. Pour expliquer sa longévité sur patins, il cite notamment le peu de blessures sérieuses qu’il a subies.

Ce sont aussi elles qui risquent de dicter le moment où il quittera ce sport pour de bon. Pour l’instant, il dit y aller «une année, et même une demi-saison à la fois».

Mais Michel Parizeau évoque néanmoins de possibles retrouvailles sur glace de l’une de ses anciennes ligues de garage, dans deux ans. Preuve que si la santé tient, la flamme ne sera pas près de s’éteindre.

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MICHEL PARIZEAU

  • 75 ans
  • Choix de 2e tour des Rangers en 1965
  • 17 points en 58 matchs dans la LNH, avec les Blues et les Flyers
  • Deuxième meilleur pointeur des Nordiques à leur première saison dans l’Association mondiale de hockey (AMH) (73 points en 75 rencontres)
  • 394 points en 509 parties dans l’AMH
  • Ce qui lui permet de garder la forme: pratiquer plusieurs sports. Le hockey, bien sûr, mais aussi le ski de fond l’hiver ainsi que le vélo et le golf l’été.
  • Ce qui le garde passionné: l’esprit de groupe, les amitiés qui se forment dans le vestiaire

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2023-07-20 23:30:00

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