Les autorités brésiliennes ont autorisé une brasserie à redémarrer la production sur un site qui était à l’origine de la bière contaminée liée à la mort de 10 personnes en 2020.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Approvisionnement (MAPA) a confirmé que Cervejaria Backer avait été autorisée à reprendre la production et la vente à l’usine de Belo Horizonte la semaine dernière.
En janvier 2020, MAPA a fermé la brasserie après que des tests aient identifié la présence de diéthylène glycol dans plusieurs lots de bières Backer. L’Agence brésilienne de réglementation de la santé (Anvisa) a également interdit la vente de certaines bières Backer. Dix personnes sont décédées et des dizaines d’autres ont été touchées par des symptômes tels que la cécité et la paralysie faciale.
En 2020, les procureurs ont déposé une plainte contre 11 personnes en relation avec l’incident et les audiences devraient commencer le mois prochain.
Les responsables de l’agence ont déclaré que la société s’était conformée aux exigences pour garantir la sécurité des produits, y compris les conditions des cuves de fermentation et des équipements qui seront utilisés.
Répondre aux exigences et soutenir les victimes
La brasserie a également remplacé le fluide frigorigène de son procédé par une solution hydroalcoolique contenant de l’eau et de l’alcool.
La production de bière a lieu depuis novembre 2021. Les produits ont été signalés chaque semaine au MAPA et chaque lot a été analysé. L’approbation signifie que Cervejaria Backer est à nouveau autorisée à vendre ses produits.
Cervejaria Três Lobos, la société responsable de la marque Backer, a déclaré que l’approbation de la reprise de la production et le processus de réouverture étaient surveillés par les autorités pour s’assurer que tous les critères techniques et juridiques étaient respectés.
La déclaration ajoute que la reprise de la production de bière sera un facteur décisif pour étendre l’assistance médicale et financière aux personnes touchées.
Un rapport de 2020 du MAPA a révélé la présence de monoéthylène glycol et de diéthylène glycol dans les bières produites par la marque depuis 2019. La société avait déclaré n’avoir jamais acheté de diéthylène glycol mais utilisé du monoéthylène glycol.
La police de Minas Gerais a découvert une fuite dans un réservoir qui a débuté en septembre 2019. Ce trou permettait au liquide de refroidissement circulant dans un système externe de se mélanger à la boisson à l’intérieur du bidon.
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