Les auteurs d’une nouvelle étude ont noté qu’il existait une “association statistiquement significative” entre la consommation de boissons sucrées et les maladies du foie et cancer.
Pour arriver à une telle conclusion, l’équipe a analysé les données d’un total de 98 786 femmes.
Les données des participants ont été extraites de l’étude Women’s Health Initiative (WHI), qui a impliqué 40 essais cliniques entre 1993 et 1998.
Toutes les femmes impliquées dans les données étaient âgées de 50 à 79 ans au moment des essais.
“À notre connaissance, seules deux études antérieures ont évalué l’association entre les boissons sucrées et le cancer du foie”, ont écrit les auteurs.
Les femmes ont été invitées à indiquer leur consommation habituelle de boissons sucrées, de boissons gazeuses ordinaires et de jus de fruits.
On leur a demandé d’indiquer s’ils n’avaient “jamais” bu les boissons ou d’enregistrer le nombre de verres de chacun qu’ils consommeraient par jour.
Environ 6,8% (6 692) des participants ont déclaré consommer une ou plusieurs portions de boissons sucrées chaque jour.
Pendant ce temps, 13,1% (8 506) buvaient une ou plusieurs boissons aromatisées artificiellement chaque jour.
L’équipe de recherche a constaté que, sur une moyenne de 20,9 ans de suivi, 207 nouveaux cas de cancer du foie ont été diagnostiqués.
Quant à la maladie chronique du foie, cette affection était présentée comme la “première cause de décès chez les femmes âgées de 45 à 54 ans”.
Et la “cinquième cause de décès chez les hommes âgés de 45 à 64 ans en 2019 aux États-Unis”.
Dans l’analyse, il y a eu 148 cas de décès liés à une maladie hépatique chronique chez les participants à la WHI.
Les auteurs ont déclaré : “Les preuves des associations entre le régime alimentaire et la mortalité par maladie hépatique chronique sont limitées.
“À notre connaissance, il s’agit de la première étude à rapporter une association positive entre la consommation de boissons sucrées et la mortalité par maladie hépatique chronique.
“Des études futures devraient confirmer ces résultats et identifier les voies biologiques de ces associations.”
L’étude a été publiée dans la revue Jama Network Open.
