Le fantôme de Diana dit tout

Le fantôme de Diana dit tout

Clairement, Elizabeth Debicki vole la vedette

« The Crown » s’impose comme l’une des séries les plus méticuleusement conçues de tous les temps. Au début de la saison 6, partie 1, nous nous retrouvons près du tristement célèbre tunnel parisien, où le monde a perdu l’une de ses femmes les plus célèbres. L’accident de voiture qui s’y est produit continue de résonner pendant des années. Les deux premiers épisodes jettent les bases du drame qui se déroule, mais regarder la misère et les luttes personnelles de Diana semblait en quelque sorte personnel. La famille royale britannique semble vulnérable, s’appuyant fortement sur ses représentants de presse et son secrétaire pour façonner les opinions, même sur ses proches.

Malgré le récit lent, l’écrivain Peter Morgan injecte des moments fascinants qui maintiennent l’intérêt des téléspectateurs. La série porte un regard critique sur la culture paparazzi et sur Mohammed Fayed, attribuant subtilement la mort de Diana à ces influences. Salim Daw et Khalid Abdallah livrent des performances impressionnantes, véhiculant la pression et la tension palpables de leur portrait père-fils.

Cependant, c’est Elizabeth Debicki qui vole véritablement la vedette. Son portrait de Diana captive par ses yeux expressifs, son langage corporel nuancé et sa ressemblance frappante. Lors d’une conversation avec Dodi dans le quatrième épisode, Diana décrit de manière poignante sa vie comme « une fuite constante, une perte d’elle-même ». Les scènes inattendues où le fantôme de Diana converse avec Charles et la reine Elizabeth sont des moments forts en émotion. Même si l’idée d’introduire le fantôme de Diana dans ces conversations peut faire rouler la reine Elizabeth dans sa tombe, ces moments ont un impact, évoquant les larmes lors de la scène de poursuite des paparazzi de Diana et révélant le lien tendre entre le jeune prince William, Harry et leur mère.

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La dépression émotionnelle du prince Charles qui a suivi est un tournant inattendu qui présente la famille royale britannique sous un jour plus chaleureux. Sa phrase poignante, « Paris… une des villes les plus animées du monde, et vous l’avez paralysée », souligne la gravité de la mort de Diana, laissant une impression indélébile. La scène où le fantôme de Diana converse avec la reine Elizabeth ajoute une note amère, car la reine lui reproche d’avoir bouleversé la maison de Windsor. Pourtant, cela convainc également le public et la reine elle-même que Diana n’était pas une femme ordinaire. Se libérant de son moule royal, la reine Elizabeth reconnaît et sympathise avec la mort de Diana, reconnaissant son impact sur le pays. La performance d’Elizabeth Debicki, combinée à ces moments poignants, garantit que « The Crown » reste une série qui persiste dans le cœur et l’esprit du spectateur longtemps après qu’il ait regardé la série.

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