Un enfant meurt, d’autres malades d’E. coli en France

Un enfant meurt, d’autres malades d’E. coli en France

Les autorités françaises enquêtent sur un décès et un certain nombre de cas d’une complication potentiellement mortelle de l’infection à E. coli.

Santé publique France et un laboratoire associé au Centre national de référence pour E. coli, Shigella et Salmonella de l’Institut Pasteur enquêtent sur une augmentation du syndrome hémolytique et urémique (SHU) et des infections graves à E. coli signalées depuis début février. Le SHU est un type d’insuffisance rénale qui peut entraîner de graves problèmes de santé et la mort tout au long de la vie.

Treize cas de SHU apparemment apparentés sont survenus dans cinq régions de France. Aucune information n’a encore été révélée sur les types d’E. coli impliqués. La Nouvelle-Aquitaine compte cinq cas, il y en a trois chacun dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France et un chacun en Bretagne et Pays de la Loire.

Les enfants malades, âgés de 1 à 15 ans avec un âge médian de 8 ans, sont tombés malades entre le 18 janvier et le 11 février. Un nourrisson est décédé. La source de l’infection n’a pas été identifiée et les autorités n’ont pas exclu que des aliments contaminés, un contact avec des animaux ou une transmission de personne à personne jouent un rôle.

Recherche de la source et des infections associées
Santé publique France, la Direction générale de l’alimentation (DGAL), la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la santé analysent également 31 cas de SHU pédiatrique déclarés en 2022 pour voir s’il existe une lien entre eux.

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Le travail épidémiologique comprend des enquêtes auprès des parents sur les risques d’exposition de leurs enfants, tels que les aliments consommés.

Des examens microbiologiques sont en cours pour identifier la souche bactérienne qui a infecté chaque enfant afin de déterminer s’ils ont des caractéristiques similaires et peuvent provenir de la même source.

En France, la surveillance des STEC est basée sur le SHU chez les enfants de moins de 15 ans, donc ne détecte que les cas les plus graves.

Il y a eu 167 cas de SHU dans le pays en 2020 contre 168 en 2019, selon les données publiées par Santé publique France.

À propos des infections à E. coli
Toute personne qui a développé des symptômes d’infection à E. coli doit consulter un médecin et informer son médecin de son éventuelle intoxication alimentaire. Des tests spécifiques sont nécessaires pour diagnostiquer les infections, qui peuvent imiter d’autres maladies.

Les symptômes des infections à E. coli varient d’une personne à l’autre, mais comprennent souvent de graves crampes d’estomac et de la diarrhée, souvent sanglante. Certains patients peuvent également avoir de la fièvre. La plupart des patients se rétablissent en cinq à sept jours. D’autres peuvent développer des symptômes et des complications graves ou potentiellement mortels, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Environ 5 à 10 % des personnes diagnostiquées avec des infections à E. coli développent une complication d’insuffisance rénale potentiellement mortelle, connue sous le nom de syndrome hémolytique et urémique (SHU). Les symptômes du SHU comprennent de la fièvre, des douleurs abdominales, une sensation de grande fatigue, une diminution de la fréquence des mictions, de petites ecchymoses ou des saignements inexpliqués et une pâleur.

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De nombreuses personnes atteintes du SHU se rétablissent en quelques semaines, mais certaines souffrent de blessures permanentes ou meurent. Cette condition peut survenir chez les personnes de tout âge, mais elle est plus fréquente chez les enfants de moins de cinq ans en raison de leur système immunitaire immature, les personnes âgées en raison de la détérioration du système immunitaire et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer.

Les personnes qui présentent des symptômes du SHU doivent immédiatement consulter un médecin d’urgence. Les personnes atteintes du SHU seront probablement hospitalisées car la maladie peut causer d’autres problèmes graves et persistants tels que l’hypertension, une maladie rénale chronique, des lésions cérébrales et des problèmes neurologiques.

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