Une loi visant à traiter les traumatismes pourrait aider à prévenir des milliers de décès en Inde : rapport de la Fondation SaveLIFE

Une loi visant à traiter les traumatismes pourrait aider à prévenir des milliers de décès en Inde : rapport de la Fondation SaveLIFE

Le rapport de l’ONG indique qu’il existe plusieurs numéros d’urgence, dont 108, 102, 1073 et 1033, ce qui sème la confusion parmi les premiers intervenants lorsqu’ils font face à des urgences. | Crédit photo : photo d’archive

Une ligne d’assistance téléphonique universelle désignée pour les urgences médicales, des véhicules d’intervention d’urgence dotés du personnel adéquat et des techniciens médicaux d’urgence bien formés peuvent aider à sauver la vie de milliers de personnes dans le pays qui meurent chaque année en raison du manque de soins médicaux, Fondation SaveLIFE, une ONG dédié à l’amélioration de la sécurité routière et des soins médicaux d’urgence, a déclaré dans un rapport.

L’ONG a demandé une législation, la loi sur le droit aux soins médicaux d’urgence, pour établir des agences, des systèmes et des protocoles pour faire face aux situations d’urgence médicale dans toute l’Inde.

« Décès évitables »

Actuellement, l’Inde ne dispose pas de loi garantissant les soins médicaux d’urgence comme un droit. La Cour suprême a jugé que l’article 21 (Protection de la vie et de la liberté personnelle) de la Constitution impose aux autorités l’obligation de préserver la vie.

Cependant, le jugement de la Cour suprême ne prescrit ni les normes de base pour traiter les divers cas d’urgence médicale, ni n’énonce de mesures punitives pour les établissements médicaux qui violent le droit à la vie d’une victime de traumatisme.

Un rapport NITI Aayog de 2021 sur les « Soins d’urgence et de traitement des blessures dans les hôpitaux de district en Inde » remarquait : « 90 % des ambulances n’ont pas d’équipement ni d’oxygène, 95 % des ambulances ont du personnel non formé, la plupart des médecins des services d’urgence n’ont aucune formation formelle en services médicaux d’urgence, et 30 % des décès sont dus à un retard dans les soins d’urgence.

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Nécessité d’une loi

Dans son rapport, l’ONG a proposé le développement de programmes avec un curriculum standardisé et des certifications pour former un grand nombre de citoyens aux compétences de base nécessaires pour gérer les situations médicales d’urgence.

Il a également suggéré que la loi sur le droit aux soins d’urgence pourrait élargir la portée de la loi du bon samaritain, qui récompense les personnes qui fournissent une assistance immédiate aux victimes d’accidents de la route, pour inclure toutes sortes de cas de traumatisme.

Le rapport indique également qu’il existe actuellement plusieurs numéros d’intervention d’urgence, dont 108, 102, 1073 et 1033, ce qui sème la confusion parmi les premiers intervenants lorsqu’ils font face à des urgences.

Il a proposé que le ministère de l’Intérieur mette en œuvre sa proposition visant à faire du 112 le numéro de réponse unique pour l’assistance d’urgence de la police, des pompiers et des secours, de la santé et d’autres services.

Il a également plaidé en faveur d’une loi interdisant aux hôpitaux de refuser d’admettre des patients sans leur fournir les soins de base.

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