La teigne a infesté 60 % des terres cultivées en tomates dans le monde et peut entraîner jusqu’à 100 % de réduction de rendement si elle n’est pas traitée.
Les dommages aux cultures sont causés par les larves, qui se nourrissent de la plupart des parties exposées de la plante, s’enfouissant dans la couche externe de la plante et de la tige, réduisant la surface photosynthétique, ce qui entraîne un retard de croissance des plantes et une baisse du rendement en fruits.
Les larves peuvent également attaquer directement le fruit de la tomate, causant des dommages esthétiques et rendant la culture invendable. Le papillon de nuit est également connu pour cibler d’autres cultures, notamment les pommes de terre, les poivrons et les piments et l’aubergine.
Les larves vivent à l’intérieur de la feuille jusqu’à ce qu’elles commencent le processus de transformation en papillon, ce qui les rend difficiles à contrôler lorsqu’elles sont jeunes. Cependant, les scientifiques s’attendent à ce qu’en ciblant la population de papillons adultes, cela réduise le nombre d’œufs pondus.
Les plus grandes toiles “construites pendant l’été”
Les araignées constructeurs de toiles sont des prédateurs naturels des insectes volants, de sorte que les scientifiques pensent qu’elles pourraient être exploitées comme antiparasitaire naturel.
Les araignées de tentes tropicales se trouvent dans des colonies du monde entier et leur aire de répartition mondiale chevauche les régions d’infestations de papillons nocturnes, notamment l’Europe méditerranéenne, l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient. Ils forment de grandes nappes capables de capturer un grand nombre d’insectes.
Les araignées ont également l’avantage supplémentaire de construire les plus grandes toiles pendant les mois d’été, ce qui profiterait à la saison de plantation et de croissance des tomates en mai et juin.
Les chercheurs ont déclaré que l’étude “ouvrira des portes à l’utilisation d’arachnides vivant en groupe pour lutter contre les ravageurs agricoles”, mais ont averti que davantage de travail était nécessaire pour vérifier que les araignées ne mangent pas d’importants pollinisateurs ou ne modifient pas l’écologie des régions.
Le Dr Grinsted a ajouté : « De futures études sont maintenant nécessaires pour déterminer si les araignées peuvent avoir un impact négatif sur la pollinisation des cultures en attrapant et en se nourrissant également d’abeilles et d’autres pollinisateurs clés.
La recherche a été publiée dans la revue Insects.
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