OTTAWA –
Un nouveau sondage révèle qu’un tiers des ménages canadiens affirment que leur situation financière s’est détériorée au cours de la dernière année.
Selon un sondage Léger commandé par l’Association d’études canadiennes, 34 % des ménages canadiens se disent en moins bonne santé financière qu’il y a un an.
La majorité des répondants, 58 %, ont déclaré que leur situation financière était à peu près la même qu’il y a un an.
Pendant ce temps, neuf pour cent déclarent que leur situation financière s’est améliorée.
Le président de l’Association d’études canadiennes, Jack Jedwab, a déclaré que la conclusion la plus frappante de l’enquête est les défis inégaux auxquels les Canadiens ont été confrontés au cours de la dernière année, les personnes à faible revenu étant les plus touchées.
Parmi les ménages canadiens gagnant moins de 40 000 $, 42 % ont déclaré que leur situation financière s’était détériorée. C’est en comparaison avec 25 % des ménages qui gagnent 100 000 $ ou plus.
“Les gens … dans les tranches de revenu inférieures trouvent le pincement particulièrement difficile en termes d’effets de l’inflation et des taux d’intérêt plus élevés, etc.”, a déclaré Jedwab.
L’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt ont mis à rude épreuve les finances des Canadiens au cours de la dernière année. Pour freiner la hausse rapide des prix, la Banque du Canada a relevé ses taux d’intérêt de façon agressive avec huit hausses consécutives depuis mars.
L’enquête a également révélé que les Québécois étaient les moins susceptibles de déclarer que leur situation financière s’était détériorée, tandis que les répondants de la Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles de déclarer qu’elle était restée la même.
Jedwab a déclaré que la diversité des réponses à travers le pays pourrait être liée au marché du logement et aux différences de prix des logements.
Les locataires étaient également plus susceptibles que les propriétaires de déclarer que leur situation financière s’était détériorée.
Le sondage en ligne a été rempli par 1 554 Canadiens entre le 23 et le 25 janvier et ne peut se voir attribuer une marge d’erreur, car les sondages en ligne ne sont pas considérés comme des échantillons véritablement aléatoires.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 7 février 2023.