Quoi de neuf? (20-26 nov.)
Une saison des fêtes à l’ère de l’inflation
Compte bancaire un peu moins riche que d’habitude après Thanksgiving ? Ce n’est pas tout à fait surprenant. Ceux qui avaient les plats classiques sur la table jeudi – dinde, sauce, farce, pommes de terre et, bien sûr, beaucoup de beurre dans presque tout – ont payé jusqu’à 41 % de plus pour leur dîner cette année que l’an dernier. Mais beaucoup ont creusé plus profondément dans leur portefeuille vendredi, lançant une saison de magasinage des Fêtes qui coûte des milliards de dollars. Alors que l’inflation a grimpé, ne montrant des signes de modération que récemment, que les taux d’intérêt ont augmenté et que les craintes de pandémie se sont largement estompées, les détaillants ont eu du mal à suivre l’évolution des habitudes des consommateurs. Certains ont réussi à introduire des articles de vacances à la fin de l’été et au début de l’automne et à déployer davantage de remises anticipées.
Un bouleversement à Disney
Dans un geste surprenant, Disney a limogé dimanche soir son directeur général, Bob Chapek, et annoncé le retour de son prédécesseur, Robert A. Iger, qui a quitté l’entreprise à la fin de l’année dernière après l’avoir dirigée pendant 15 ans. la croissance et les bénéfices. Mais cette séquence de bonne fortune s’est terminée avec M. Chapek : au dernier trimestre, Disney a enregistré des pertes de 1,5 milliard de dollars, en deçà des attentes des analystes en matière de revenus et de bénéfices par action, presque sans précédent pour Disney. M. Iger a signé un contrat de deux ans et restera le directeur général jusqu’à la fin de 2024, période pendant laquelle le conseil d’administration de Disney espère qu’il pourra remettre l’entreprise sur la bonne voie et former un successeur. Les investisseurs ont applaudi la décision, faisant monter en flèche les actions de Disney lundi matin – bien que les cours des actions soient toujours en baisse de plus d’un tiers cette année.
Conséquences rapides pour Ticketmaster
Lorsque le site de Ticketmaster a sombré dans le chaos après l’ouverture des ventes pour les concerts de Taylor Swift, il est rapidement devenu évident que le problème n’était pas uniquement le résultat de l’immense popularité de Mme Swift. Le ministère de la Justice avait déjà ouvert une enquête sur le propriétaire de la société de vente de billets, Live Nation Entertainment, cherchant à déterminer s’il agissait essentiellement comme un monopole dans l’industrie de la musique live de plusieurs milliards de dollars. La société fait également l’objet d’un examen minutieux de la part des législateurs du sous-comité judiciaire du Sénat sur la politique de concurrence, l’antitrust et les droits des consommateurs, qui organisera une audience sur le manque de concurrence dans l’industrie de la billetterie. Live Nation a déclaré qu’il “prend au sérieux ses responsabilités en vertu des lois antitrust et ne s’engage pas dans des comportements qui pourraient justifier des litiges antitrust”.
Et après? (27 nov.-3 déc.)
Les dernières nouvelles sur les emplois
Le rapport sur l’emploi de novembre devrait montrer un nouveau ralentissement de la croissance de l’emploi, se rapprochant de l’objectif de la Réserve fédérale de moins de 100 000 emplois ajoutés chaque mois. Ce type de modération apaiserait les craintes des banquiers centraux concernant la croissance des salaires et une spirale salaires-prix ultérieure, qui peut se produire lorsque des salaires plus élevés contribuent à faire monter les prix, entraînant de nouvelles augmentations de salaires. Cela indiquerait également que les efforts de la Fed pour refroidir l’économie avec des taux d’intérêt plus élevés commencent à porter leurs fruits. Mais les derniers chiffres sont encore susceptibles d’être loin de cet objectif. Le mois dernier, les employeurs ont ajouté 261 000 emplois, suggérant que le marché du travail a résisté face aux efforts des responsables de la Fed. Et bien que les licenciements aient balayé le secteur de la technologie, ils sont généralement restés faibles. Le nombre d’offres d’emploi reste élevé, avec environ 1,7 chômeur pour chaque emploi disponible, proche de la proportion la plus élevée jamais enregistrée.
