L’outil le plus utile est certainement de posséder des connaissances de base en matière de mécanique vélo. Des connaissances gagnées en suivant un atelier de formation, en bouquinant ou en regardant des tutoriels sur internet. Après tout, pourquoi emporter des outils pour réparer son vélo si on ne sait pas s’en servir ?
Julien Roy, propriétaire de Vélos Roy-O, ne roule jamais sans une chambre à air de rechange, un levier à pneu et une pompe portative, au cas où une crevaison surviendrait. Selon lui, même à seulement un kilomètre de la maison, il sera plus rapide de changer la chambre à air que de revenir à pied.
Levier
Photo fournie par Vélos Roy-O
L’utilisation de la rustine pour colmater la fuite peut aussi être une solution. Toutefois, M. Roy conseille de réaliser cette opération au retour de randonnée, après avoir bien nettoyé la chambre à air pour s’assurer que la rustine adhère bien.
Mieux encore, s’assurer que les pneus ne soient pas devenus trop minces en raison de l’usure ou opter pour des pneus dotés d’une protection anti-crevaison permet de prévenir les crevaisons.
Multi-outil
Multi-outil
Photo fournie par Vélos Roy-O
Si l’ajustement des freins ou des dérailleurs est nécessaire, si la selle ou la potence doivent être resserrées, la chaîne réparée, le porte-bagages solidifié ou si une roue nécessite un alignement, le cycliste aura besoin d’un multi-outil.
Selon le modèle choisi, il pourrait entre autres contenir des clés hexagonales, des tournevis, des clés plates, une clé Torx® en forme d’étoile, des clés à rayon, etc. Idéalement, cet outil devrait aussi proposer, selon M. Roy, un dérive-chaîne afin de pouvoir réparer celle-ci en cas de bris.
Sangle
Photo fournie par Vélos Roy-O
De plus, emporter une courroie ou un tendeur donne la possibilité de fixer des objets récupérés en chemin sur son porte-bagages, tandis que des lumières favorisent un retour à la maison sécuritaire lorsque la randonnée se prolonge en soirée à la suite d’une réparation imprévue, indique M. Roy.
Lumière
Photo fournie par Vélos Roy-O
Steven Gignac, propriétaire de J’répare ton vélo, suggère aussi d’avoir sous la main une petite trousse de premiers soins. Ainsi, « si on se retrouve blessé, on peut bien se soigner avant de réparer le vélo », dit-il.
Aux petits soins avec son vélo
Pompe
Photo fournie par Vélos Roy-O
Pour réduire les risques de bris mécaniques, il est recommandé de réaliser régulièrement quelques opérations d’entretien, comme vérifier la pression des pneus à l’aide d’un nanomètre et nettoyer la chaîne avec un nettoyant dégraissant ou du savon à vaisselle mélangé à de l’eau tiède. « Il est important de ne pas laisser de la graisse épaisse s’incruster dans la chaîne », soutient M. Gignac.
La chaîne propre doit ensuite être lubrifiée à l’aide d’une huile prévue à cet effet. Cette dernière opération permettra de « réduire la friction entre les petites pièces mécaniques de la chaîne, puis entre la chaîne et les dents des plateaux et des pignons », explique M. Roy, ce qui évitera l’usure prématurée de la transmission.
Dans le cas d’un vélo électrique, M. Gignac rappelle de charger régulièrement la batterie « même lorsqu’on ne l’utilise pas », pour éviter une perte de capacité.
