Coppola, Lanthimos, Sorrentino : les gorilles à dos argenté de Cannes vont s’affronter au festival cette année | Cannes 2024

Coppola, Lanthimos, Sorrentino : les gorilles à dos argenté de Cannes vont s’affronter au festival cette année |  Cannes 2024

La nouvelle sélection cannoise a été dévoilée dans l’une des situations géopolitiques les plus tendues et les plus tendues depuis des années, donnant encore plus de frisson à l’activité traditionnelle de lecture de runes consistant à scruter la liste du festival et à scruter le cinéma lui-même, pour en déterminer le sens contemporain. En compétition, un très célèbre réalisateur russe, Kirill Serebrennikov, avec son film Limonov : La Ballade, avec Ben Whishaw dans le rôle du chef de l’opposition et poète russe Eduard Limonov, basé sur le roman de l’auteur et intellectuel français chevronné Emmanuel Carrère. Bien sûr, le fait est que Serebrennikov est une figure antigouvernementale notable.

En ce qui concerne la situation à Gaza, il y a un titre intrigant dans l’encadré des Séances Spéciales : La beauté de Gaza de la cinéaste française Yolande Zauberman, sur une femme trans qui voyage de Gaza à Tel Aviv.

Jeremy Strong dans le rôle de Roy Cohn et Sebastian Stan dans le rôle de Donald Trump dans The Apprentice. Photographie : © Apprentice Productions Ontario Inc. Profile Productions 2 APS Tailored Films Ltd. 2023

Et à l’approche des élections américaines, le film d’Ali Abbasi, The Apprentice, en compétition, détourne malicieusement le titre de la célèbre émission de Donald Trump pour un drame sur ses premières années dans l’immobilier new-yorkais, avec Sebastian Stan dans le rôle du jeune Trump, apprenant les arts sombres de l’immobilier. intimidation politique et manipulation de la part du célèbre procureur et intime de McCarthy, Roy Cohn – joué par Jeremy Strong, un casting alléchant.

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Quant aux autres sujets de discussion traditionnels, nous avons jusqu’à présent quatre femmes en compétition : la débutante Agathe Riedinger avec Wild Diamond, le cinéaste de Mumbai Payal Kapadia avec All We Imagine As Light, sur une infirmière dont la vie est bouleversée. , le choc d’horreur corporelle de Coralie Fargeat, The Substance avec Margaret Qualley et la dernière apparition de feu Ray Liotta, et Bird d’Andrea Arnold, un drame britannique sur des vies marginalisées avec Barry Keoghan et Franz Rogowski. (La géniale cinéaste zambienne-galloise Rungano Nyoni présente d’ailleurs son nouveau film dans l’encadré d’Un Certain Regard : Devenir une pintade.)

En revanche, c’est 15 hommes : un ratio qui continuera à être jugé insatisfaisant dans de nombreux milieux. Cannes a toujours opposé à cela l’argument selon lequel sa diversité réside dans son internationalisme, et le festival continue en outre de s’opposer aux géants du streaming et de plaider toujours en faveur de l’expérience sur grand écran, même si, à mesure que le confinement lié au Covid s’éloigne quelque peu de la mémoire collective, Je sens que c’est moins urgent.

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Francis Ford Coppola avec Aurore Clement et Sam Bottoms à Cannes, 2001. Photographie : Gérard Julien/EPA

Mais cela ne fait aucun doute : Thierry Frémaux et les sélectionneurs cannois sont fiers des énormes succès hollywoodiens des titres en compétition de l’année dernière, Anatomie d’une chute de Justine Triet (lauréat de la Palme d’Or) et The Zone of Interest de Jonathan Glazer, lauréat d’un Oscar. . Et le réalisateur et star du colossal prix Poor Things de l’année dernière – Yorgos Lanthimos et Emma Stone – sont maintenant de retour en compétition avec le film d’anthologie all-star Kinds of Kindness.

Tous les spectateurs de Cannes seront (dans un esprit d’exaspération ou de fidélité) à la recherche des gorilles à dos argenté du festival, ces gros frappeurs qui reviennent année après année. Rien de plus grand, sûrement, que Francis Ford Coppola – deux fois lauréat de la Palme d’Or qui vise désormais la triple – avec son colossal projet passionné autoproduit Megalopolis, une extravagance de science-fiction futuriste peut-être inspirée par Lang. Frémaux a ostensiblement déclaré que c’était un « honneur » d’inclure ce film, peut-être un reproche à tous les distributeurs américains qui auraient vu le film et auraient fait du bruit sur leur respect pour le grand cinéaste américain mais n’auraient pas mis leur argent là où leurs bouches le sont.

Une image fixe du Parthénope de Paolo Sorrentino. Photographie : Gianni Fiorito

Ajouté à cela les nouveaux films de Paolo Sorrentino, Paul Schrader, Sean Baker, Miguel Gomes, Jia Zhang-ke et Jacques Audiard, c’est un autre package très séduisant.

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