“Glorious” se perd au pire moment possible

“Glorious” se perd au pire moment possible

Être pris au piège dans des toilettes miteuses ressemble à une histoire d’horreur, point final.

Ce que le protagoniste de “Glorious” expérimente est nettement pire. L’histoire d’une âme brisée qui se chamaille avec une force invisible dans une cabine de salle de bain est la vraie matière des cauchemars.

Ce qui en ressort est lisse, original et malheureusement jamais aussi convaincant que nous l’espérons.

Wes (Ryan Kwanten) ne prend pas bien la fin de sa relation. Il crie et pleure alternativement et, dans un accès de rage, brûle des souvenirs de son ancienne flamme. Il s’évanouit à la fin d’une séance d’apitoiement ivre et entre dans les toilettes d’une aire de repos.

Il entame une conversation avec un autre visiteur, une voix derrière un étal fermé. Cette voix, appartenant à JK Simmons, lauréat d’un Oscar, lui dit gentiment qu’il ne pourra pas partir tant que la conversation ne sera pas terminée.

Soudain, le cœur brisé de Wes est le moindre de ses problèmes.

“Glorious” se déroule principalement dans cet espace restreint, mais la réalisatrice Rebekah McKendry ne laisse pas cela arrêter l’histoire ou son imagination. Cela aide que la voix texturée de Simmons soit toujours là, nous guidant tout au long du voyage et rendant Wes presque fou.

Le personnage de Simmons, Ghat, veut quelque chose de Wes, un casse-tête qui commence bien mais qui ne se transforme jamais en quelque chose d’important.

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C’est une sorte de façon de dire que l’histoire contient beaucoup de charabia de genre, un contenu qui peut sembler mignon ou ringard mais qui ne contient pas de coup de foudre émotionnel.

Ou même une égratignure.

Nous avons encore beaucoup de tropes d’horreur, de la pluie sanglante aux parties de corps démembrées, le tout livré avec un F/X pratique lo-fi. Les outils les plus efficaces à disposition de McKendry ? La voix de Simmons et quelques gros tremblements de terre sonores.

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“Glorious” ne se prend pas au sérieux, et l’humour sombre du film accentue ce ton. C’est souvent brutalement froid, puis déchirant dans son humour. Vous ne rirez peut-être pas à haute voix, mais vous reconnaîtrez l’esprit d’un affichage furieux.

Simmons sait où prendre le matériel, et Kwanten se penche sur la nature martelée du projet. La partition surmenée ajoute une touche bienvenue car toute autre approche ne conviendrait pas au matériau.

“Glorious” pourrait facilement être réutilisé comme une pièce de théâtre, mais il faudrait une restructuration thématique pour lisser cette transition. Le scénario aborde la responsabilité personnelle, les choix que nous faisons et regrettons et plus encore, mais cette approche dispersée ne construit rien de valeur.

La meilleure décision ici? Envelopper les choses en 80 minutes environ. L’histoire ne pouvait pas supporter une présentation plus longue, et toutes les personnes impliquées le savaient.

Ça passe ou ça casse: “Glorious” propose un thriller à faible ambition avec une tournure astucieuse, mais il ne peut pas être à la hauteur de ses modestes rêves de fièvre.

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