MEJIA, ALIAKBARI : Les formalités administratives et l’incertitude nuisent aux investissements pétroliers et gaziers

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Publié le 6 mars 2024 • Dernière mise à jour il y a 7 heures • 3 minutes de lecture

L’incertitude réglementaire nuit à la position du Canada auprès des investisseurs. Postmédia, fichier

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La demande mondiale de pétrole devrait atteindre des niveaux records cette année, avec une croissance de la demande de gaz naturel à l’horizon – et le secteur pétrolier et gazier du Canada pourrait être une source majeure d’énergie propre et fiable, si les décideurs politiques contribuent à faire du pays un endroit plus attrayant pour investir.

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Même si les investissements dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne ont augmenté de façon constante depuis 2020, ils restent bien en deçà des niveaux records atteints en 2014. En fait, les investissements dans le secteur sont passés de 76 milliards de dollars en 2014 à 35 milliards de dollars en 2023. Moins d’investissement signifie moins d’argent pour développer de nouveaux projets, infrastructures et technologies énergétiques, et par conséquent moins d’emplois et moins de possibilités économiques pour les Canadiens. Même si de nombreux facteurs entrent en jeu, les investisseurs considèrent les obstacles politiques du Canada comme dissuasifs majeurs à l’investissement. Selon une nouvelle étude publiée par l’Institut Fraser, qui interroge les investisseurs pétroliers et gaziers sur l’attractivité des investissements dans 17 juridictions productrices d’énergie au Canada et aux États-Unis, le Wyoming reste la première juridiction en termes d’attractivité des investissements, suivi du Dakota du Nord et de la Saskatchewan. la seule juridiction canadienne à se classer parmi les cinq premières.

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L’Alberta, le plus grand producteur de pétrole et de gaz naturel du Canada, se classe au neuvième rang, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador et la Colombie-Britannique comptent parmi les juridictions les moins attrayantes, se classant respectivement 14e et 15e. En termes simples, à l’exception de la Saskatchewan, les provinces canadiennes sont moins attrayantes pour les investissements pétroliers et gaziers que les États américains.

Alors, quels sont les facteurs politiques qui entravent le secteur pétrolier et gazier du Canada ?

En bref, l’incertitude concernant les réglementations environnementales, les revendications territoriales contestées, la duplication et les incohérences réglementaires, le coût de la conformité réglementaire et les obstacles à l’application de la réglementation.

Plus précisément, selon le sondage, 100 % des répondants de Terre-Neuve-et-Labrador, 93 % de la Colombie-Britannique et 50 % de l’Alberta ont indiqué que l’incertitude concernant la réglementation environnementale était un frein à l’investissement, contre seulement 6 % en Oklahoma et 11 % au Texas. Dans l’ensemble, en moyenne, 68 % des répondants ont été dissuadés par l’incertitude concernant la réglementation environnementale au Canada, contre 41 % aux États-Unis.

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Cette perception négative de l’environnement réglementaire du Canada ne devrait pas surprendre. En 2019, le gouvernement Trudeau a adopté le projet de loi C-69, qui introduisait des critères subjectifs, notamment « l’impact social » des investissements énergétiques et ses « implications de genre », dans le processus d’évaluation des grands projets énergétiques, provoquant une énorme incertitude quant au développement de nouvelles infrastructures. projets. Bien que la Cour suprême ait déclaré ce projet de loi inconstitutionnel, le secteur de l’énergie reste toujours aux prises avec l’incertitude en attendant une nouvelle législation.

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De même, le gouvernement Trudeau a adopté le projet de loi C-48, qui interdit les gros pétroliers transportant du pétrole brut ou des pétroles persistants (y compris du bitume valorisé et du mazout) au large de la côte nord de la Colombie-Britannique et limite l’accès aux marchés asiatiques. Le gouvernement Trudeau a également créé un plafond arbitraire sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’industrie pétrolière et gazière (alors que toutes les autres émissions de GES étaient exonérées) et a introduit de nouvelles règles sur les émissions de méthane.

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Les dirigeants de l’industrie de l’énergie ont également exprimé leurs inquiétudes concernant les normes d’Ottawa sur les carburants propres, qui obligent les entreprises vendant du gaz, des combustibles liquides et solides à réduire la quantité de GES générée par unité de carburant vendue.

De toute évidence, les réglementations agressives d’Ottawa nuisent à l’industrie pétrolière et gazière du Canada. Compte tenu du rôle vital que joue le secteur de l’énergie dans l’économie, notamment en matière de création d’emplois et de revenus gouvernementaux, le gouvernement fédéral devrait éliminer les obstacles et mettre en œuvre des réformes pour accroître l’attrait du secteur auprès des investisseurs. Autrement, le Canada continuera de perdre des occasions au profit du climat d’investissement plus attrayant au sud de la frontière.

Julio Mejia et Elmira Aliakbari sont analystes à l’Institut Fraser.

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