Sept courts métrages sur la pandémie

L’année de la tempête éternelle est un sac mélangé, avec des documentaires, des drames, une histoire de fantômes et même un iguane

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Une Iranienne de 90 ans chantonne une berceuse à un iguane sénescent, tandis qu’à l’extérieur de sa maison un bébé pigeon sort de sa coquille. C’est l’image de clôture du premier des sept courts métrages qui composent le film d’anthologie L’année de la tempête éternelle, tous vaguement (très vaguement parfois) structurés autour de la pandémie.

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Ce premier court métrage est un magnifique petit épisode semi-fictionnel qui se déroule dans la maison du réalisateur Jafar Panahi, dont la mère se présente dans une combinaison de protection contre les matières dangereuses faite maison, pulvérisant du désinfectant sur tout ce qu’elle voit. Mais il illustre la difficulté d’attribuer une note critique à une anthologie. Comment juger le tout quand ses parties sont si différentes ?

Considérez que le film comprend également deux documentaires. Le réalisateur Malik Vitthal nous présente un Californien essayant d’obtenir des droits de visite avec ses enfants, tandis que Laura Poitras, travaillant avec une équipe appelée Forensic Architecture, se penche sur NSO Group. C’est une entreprise israélienne qui fabrique un programme espion appelé Pegasus, et propose également d’aider à suivre la propagation de COVID-19, vraisemblablement en utilisant une technologie similaire.

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Il y a un drame d’Anthony Chen sur un couple et leur jeune fils endurant le verrouillage dans une banlieue de Pékin. Un autre du réalisateur chilien Dominga Sotomayor montre une mère et sa fille rompant la quarantaine pour rendre visite à un nouveau-né. Et David Lowery livre une histoire de fantômes se déroulant au Texas et mettant en vedette les séquelles d’une pandémie beaucoup plus ancienne.

Le film se termine par un court métrage étrange du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, mettant en scène des insectes rampant sur un lit vide. Cela ressemble à une installation de galerie d’art. Je n’ai pas pu m’y connecter. Mais j’ai adoré les shorts de Panahi et Lowery et, dans une moindre mesure, ceux de Poitras et Chen. Peut-être qu’en ce qui concerne les anthologies, cela constitue une note de passage.

L’année de la tempête éternelle s’ouvre le 24 septembre à Toronto et à Vancouver, avec une sortie en VOD à suivre.

2,5 étoiles sur 5

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