Des tirs nourris secouent la zone verte de Bagdad au milieu de violentes manifestations

Des tirs nourris secouent la zone verte de Bagdad au milieu de violentes manifestations

L’armée irakienne a déclaré que quatre roquettes avaient été lancées dans la zone verte fortement fortifiée.

La démission soudaine d’Al-Sadr lundi a catapulté l’Irak dans la violence et le chaos sans issue claire. Le religieux tire son pouvoir de sa capacité à mobiliser et à contrôler ses larges partisans, mais avec sa sortie déclarée de la politique, il leur a implicitement donné la liberté d’agir comme ils l’entendent.

Pour venger le meurtre de loyalistes non armés, la milice d’al-Sadr, Saraya Salam, a affronté les forces de sécurité irakiennes dans la zone verte en utilisant une panoplie d’armes, notamment des mortiers et des grenades propulsées par roquettes, ont déclaré deux responsables de la sécurité. La milice a également pris le contrôle de certains quartiers généraux appartenant à des milices rivales soutenues par l’Iran dans les provinces du sud du jour au lendemain.

La télévision d’État iranienne a cité les “troubles” et le “couvre-feu” dans les villes irakiennes pour expliquer la fermeture des frontières. Il a exhorté les Iraniens à éviter tout voyage en Irak tout en exhortant les pèlerins chiites iraniens en Irak à éviter tout nouveau voyage entre les villes.

Le gouvernement irakien est dans l’impasse depuis que le parti d’al-Sadr a remporté la plus grande part des sièges lors des élections législatives d’octobre, mais pas suffisamment pour obtenir un gouvernement majoritaire. Son refus de négocier avec ses rivaux chiites soutenus par l’Iran et sa sortie ultérieure des pourparlers ont catapulté le pays dans l’incertitude et la volatilité politiques au milieu de l’intensification des querelles intra-chiites.

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Pour faire avancer ses intérêts politiques, al-Sadr a enveloppé sa rhétorique d’un programme nationaliste et réformateur qui résonne puissamment parmi sa large base de partisans. Ils appellent à la dissolution du Parlement et à des élections anticipées sans la participation des groupes chiites soutenus par l’Iran, qu’ils considèrent comme responsables du statu quo.

Le Koweït a exhorté ses citoyens de l’Irak voisin à quitter le pays. L’agence de presse officielle KUNA a également encouragé ceux qui espéraient se rendre en Irak à retarder leurs plans en raison de l’éruption de violents affrontements de rue entre des groupes chiites rivaux dans le pays.

Le petit cheikh arabe du Golfe du Koweït partage une frontière longue de 158 milles avec l’Irak.

Les Pays-Bas ont évacué leur ambassade dans la zone verte, a tweeté tôt mardi le ministre des Affaires étrangères Wopke Hoekstra.

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