« Si quelque chose arrive à ma femme Bushra Bibi… » : l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan met en garde le chef de l’armée Asim Munir | Nouvelles du monde

« Si quelque chose arrive à ma femme Bushra Bibi… » : l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan met en garde le chef de l’armée Asim Munir |  Nouvelles du monde

ISLAMABAD : L’ancien Premier ministre du Pakistan, Imran Khan, actuellement détenu à la prison d’Adiala, a formulé de fortes allégations contre le général en chef de l’armée Asim Munir, le liant directement à l’incarcération de son épouse, Bushra Bibi. Bibi, 49 ans, accusé de corruption et de mariage illégal avec Khan, est actuellement détenu à leur résidence de Bani Gala, à Islamabad. Dans une déclaration transmise aux journalistes via son compte officiel sur les réseaux sociaux sur X, Khan a affirmé : « Le général Asim Munir est directement impliqué dans la peine prononcée contre ma femme », insinuant la coercition derrière la décision judiciaire. Il a mis en garde avec véhémence contre tout préjudice qui pourrait arriver à sa femme, affirmant qu’il poursuivrait sans relâche le général Munir, jurant : « Si quelque chose arrive à ma femme, je ne quitterai pas Asim Munir tant que je serai en vie. »

Au milieu de ses accusations, Khan a brossé un tableau sombre de l’état actuel du Pakistan, dénonçant une « loi de la jungle » qui prévaut sous la direction de personnalités puissantes. Il a fustigé l’application sélective de la justice, opposant la clémence accordée à des rivaux politiques comme Nawaz Sharif à la condamnation rapide de lui-même et de son parti. “Si le roi de la jungle le veut, tous les cas de Nawaz Sharif sont pardonnés, et quand il le veut, nous sommes punis dans trois cas en cinq jours”, a-t-il affirmé.

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Abordant les questions économiques, Khan a plaidé pour une stabilité axée sur l’investissement, critiquant la dépendance aux prêts du FMI et soulignant la nécessité d’un cadre juridique propice pour attirer les investissements. Il a cité les récents affrontements entre la police et l’armée dans la région de Bahawalnagar, au Pendjab, soulignant ce qu’il considère comme un traitement préférentiel envers l’armée, soulignant encore davantage l’érosion de l’État de droit.

De plus, Khan a déploré l’obstruction présumée à laquelle son parti a été confronté dans les processus électoraux, présentant la résistance contre l’oppression comme une forme de lutte juste. Il a exhorté les membres du parti à protéger chaque vote lors des prochaines élections partielles, présentant cet acte comme une forme de résistance contre les injustices perçues.

Même si les accusations de Khan se répercutent, l’armée n’a pas encore répondu à ces allégations lourdes, laissant planer un nuage d’incertitude sur un paysage politique déjà tendu.

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