Un sociologue russe anti-guerre condamné à cinq ans de prison pour des poteaux sur un pont de Crimée

Un sociologue russe anti-guerre condamné à cinq ans de prison pour des poteaux sur un pont de Crimée

Les autorités ont ouvert une procédure pénale contre Kagarlitsky pour une publication en ligne sur l’explosion du pont de Crimée en 2022.

PUBLICITÉ

Une cour d’appel russe a condamné l’éminent sociologue anti-guerre et théoricien marxiste Boris Kagarlitsky à cinq ans de prison.

Le tribunal a également décidé de placer Kagarlitsky en garde à vue dans la salle d’audience et de le maintenir dans un centre de détention provisoire jusqu’à ce qu’il commence à purger sa peine.

Les services de sécurité ont ouvert une procédure pénale contre Kagarlitsky pour une publication en ligne sur l’explosion du pont de Crimée en 2022, un événement majeur dans la première phase de la guerre russe en Ukraine. Depuis, il est en détention provisoire.

Il est accusé de justifier le terrorisme et nie toutes les accusations.

Les partis d’opposition fusionnent contre le Kremlin

Même si s’opposer ouvertement à la guerre en Ukraine reste dangereux en Russie, deux partis d’opposition libéraux ont annoncé samedi qu’ils fusionnaient à la lumière d’une récente vague de manifestations anti-Kremlin.

Le Parti de la liberté du peuple, également connu sous le nom de Parnas, s’est uni au Parti républicain russe et a déclaré qu’il pousserait le Kremlin à libérer les prisonniers politiques et à organiser des élections législatives et présidentielles d’ici 2013.

Marginalisés et fracturés après 12 ans de pouvoir de Vladimir Poutine, les libéraux russes se sont retrouvés à l’écart des rassemblements massifs qui ont attiré des dizaines de milliers de Russes ces derniers mois.

Samedi, la police a arrêté dix militants de l’opposition qui s’étaient rassemblés devant le siège à Moscou de la principale agence d’enquête russe, a déclaré Alexandre Averine, du parti interdit National Bolchevique.

Lire aussi  L'Ukraine reporte la date de Noël au 25 décembre en pied de nez à la Russie | Ukraine

Ils faisaient partie d’un groupe d’une centaine de militants qui protestaient contre les menaces de mort présumées proférées par le plus haut responsable de l’agence contre le journaliste d’investigation du journal indépendant Novaya Gazeta.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick