Le président palestinien Mahmoud Abbas parle de « massacre ». Le Hamas a entre-temps appelé tous les Palestiniens vivant en dehors de la bande de Gaza à protester. “Ce sont des Palestiniens en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, mais aussi à l’étranger. Ils ont été appelés à descendre dans la rue”, explique la correspondante israélienne Nasrah Habiballah.
Les attaques israéliennes à Rafah se poursuivent malgré l’ordre de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye de suspendre l’offensive dans la ville du sud. Israël ne semblait pas impressionné : quelques minutes après le verdict, Israël a procédé à un autre bombardement aérien de Rafah, qui a également entraîné la mort de civils.
La communauté internationale a déjà souligné l’importance de suivre l’ordre de la CIJ. “Le droit international humanitaire s’applique à tout le monde, y compris à la conduite de la guerre par Israël”, a répondu la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Les États-Unis avaient précédemment répondu au journal israélien The Times of Israel : « nous avons été clairs et cohérents dans notre position sur Rafah ». Le président américain Biden avait déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il était contre une offensive terrestre à Rafah.