Ce foot, opium du peuple, qui influence même la politique

Ce foot, opium du peuple, qui influence même la politique

Le succès d’une équipe nationale lors d’une grande compétition influence-t-il la confiance des ménages et favorise-t-elle la croissance économique ? Vaste débat ! Le football étant souvent considéré comme l’opium du peuple, il est clair que la conquête d’un trophée apporte, en filigrane, une belle dose de vitamine D à tout un pays qui, comme par magie, se retrouve dans les rues pour fêter ses héros. Mais, en général, l’euphorie ne dure que le temps de vider les derniers verres. Certes, des études ont prouvé que les titres de la Seleçao brésilienne dopaient légèrement la consommation nationale et la productivité des employés. Mais aux yeux des économistes cartésiens, tout cela reste anecdotique. On sait, en revanche, que les gouvernements peuvent tirer profit, au niveau de l’image, de certains exploits sportifs. En Allemagne, le titre mondial remporté en 1954 par la Mannschaft a permis de tourner partiellement la page de la Seconde Guerre mondiale. Et celui de 1990 a symbolisé, en pleine lumière, la réunification et la chute du mur de Berlin. Dans un contexte différent, la dictature du général Videla est sortie renforcée du sacre argentin lors du Mundial 78.

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