Elisabeth II ne cèdera pas que la couronne britannique à son fils Charles, mais également la plus grande partie de sa fortune personnelle, évaluée à 370 millions de livres sterling, soit un peu plus de 550 millions $ CA.
• À lire aussi: Décès de la reine: Paul St-Pierre Plamondon s’oppose à la mise en berne du drapeau
• À lire aussi: Décès d’Élisabeth II: le Canada et le reste du monde en deuil
• À lire aussi: Voici le nouvel ordre de succession au trône britannique
«L’essentiel de la richesse» d’Elisabeth ira à Charles, a affirmé à l’Agence France-Presse David McClure, auteur d’un livre sur les finances de la souveraine, morte jeudi à l’âge de 96 ans.
«Il est probable que la reine laisse un testament et que de petites sommes» soient versées à d’autres membres de sa famille, a ajouté M. McClure.
Pas d’impôt à payer
Les sommes laissées en héritage par celle qui a occupé le trône pendant plus de 70 ans ne seront pas imposées en vertu d’une exception consentie par Londres au chef de la monarchie.
L’ampleur exacte de la fortune personnelle d’Elisabeth II est inconnue. En mai, le journal britannique Sunday Times l’a estimée à 370 millions de livres, soit 5 millions de livres de plus qu’en 2021.
Parmi ses principaux actifs, on compte le château de Balmoral, en Écosse, où elle est décédée, lequel valait au moins 140 millions $ US en 2016, selon le magazine américain Forbes. Sandringham House, une autre propriété qui lui appartient personnellement, aurait quant à elle une valeur de 65 millions $ US.
Timbres et gains de courses
La reine était également propriétaire d’une prestigieuse collection de timbres du Commonwealth établie par son grand-père George V. Selon David McClure, sa valeur atteindrait 100 millions de livres (151 millions $ CA).
Fervente amatrice de courses de chevaux, Elisabeth aurait par ailleurs accumulé 8,7 millions de livres (13,1 millions $ CA) en gains grâce à cette passion depuis 1988, d’après le site de paris OLBG.
La reine détenait enfin un portefeuille boursier ainsi qu’une collection d’oeuvres d’art dont la valeur précise est un mystère.
Notons qu’en 2002, elle avait hérité de la fortune de sa mère, évaluée à au moins 50 millions de livres (75 millions $ CA) alors que l’an dernier, elle a touché environ 30 millions de livres (45 millions $ CA) à la mort de son mari, le prince Philip.
Avant même d’accéder au trône, le nouveau roi Charles était déjà riche. Sa fortune atteignait 100 millions $ US (130 millions $ CA), selon le site spécialisé Celebrity Net Worth.
Actifs de 28 G$ US
Quant à la richesse associée à la famille royale, Forbes l’évalue à 28 milliards $ US (37 milliards $ CA). Ce chiffre comprend principalement les propriétés royales, dont le palais de Buckingham, évalué à 4,9 milliards $ US (6,4 milliards $ CA). Ces propriétés n’appartiennent toutefois pas directement à la monarchie.
L’an dernier, le Crown Estate, gestionnaire de la plupart de ces propriétés, a généré des profits de 313 millions de livres (471 millions $CA). Les trois-quarts de cette somme ont été versés au Trésor britannique et le solde à la reine.
