Ça dit: Álvaro Penas
Dans Braveheart, le film épique de Mel Gibson sur William Wallace, il y a une scène qui reflète ce qui se passe actuellement en Espagne. Wallace et ses hommes assistent à une réunion pour discuter de l’attaque anglaise imminente, mais les nobles écossais se disputent sur à peu près tout. Une réunion n’est qu’une perte de temps désespérée. Finalement, Wallace et ses hommes partent affronter l’armée du roi Édouard. Le puissant lieutenant de Wallace, Hamish, conclut que « c’est un nid de salauds traîtres qui ne seraient même pas d’accord sur la couleur de la merde ». Il avait tout à fait raison, car malgré la gravité de la situation, les nobles étaient heureux d’en profiter pour maintenir leur pouvoir.
Selon le président du Partido Popular (PP), Alberto Núñez Feijó, il y a aujourd’hui une « attaque contre la démocratie espagnole », menée par un premier ministre qui « s’associe à ceux qui veulent paralyser notre nation ». Il a prononcé ces paroles puissantes le 8 novembre. Mais lorsque Sánchez a prêté serment comme président le 16 novembre, le ton de Feijó a changé. Désormais, les barons du PP, avec Feijó à sa tête, ne se soucient plus que de maintenir leur part de pouvoir et d’adoucir la réaction de l’opinion publique au coup d’État.
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