L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas… Sur quoi porte désormais le différend ?

L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas… Sur quoi porte désormais le différend ?

“journal révélé”HaaretzMardi, le journal israélien a rapporté qu’il y avait « de nombreux points de friction » entre Israël et le Hamas concernant la conclusion d’un accord conduisant à un cessez-le-feu et à la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens.

Lundi soir, le Hamas a informé les responsables du Qatar et de l’Égypte qu’il avait accepté les termes de l’accord de cessez-le-feu avec Israël, qui fait partie des négociations en cours pour obtenir la libération des otages détenus à Gaza.

Des sources au sein du Hamas affirment avoir reçu des garanties, de la part des États-Unis et des médiateurs qatariens et égyptiens, qu’Israël ne reprendrait pas ses opérations à Gaza une fois la mise en œuvre des étapes de l’accord terminée, selon le journal Haaretz.

Une source non israélienne participant aux pourparlers, dont l’identité n’a pas été révélée par Haaretz, a déclaré que la proposition approuvée par le Hamas avait été rédigée par les États-Unis et le Qatar et était basée sur une proposition égyptienne qu’Israël a déjà approuvée.

Cependant, des responsables connaissant les détails de la proposition ont déclaré à Haaretz qu’il existe de nombreux points de friction entre les deux parties avant qu’un accord ne soit trouvé.

Selon le journal, l’un des points de discorde entre les deux parties est la demande d’Israël que le Hamas libère 33 otages vivants dans le cadre de la première phase de l’accord. Alors que la première étape, selon la proposition du Hamas, prévoit la libération de 33 otages, « morts ou vivants », sans préciser le nombre d’otages qui seront restitués vivants.

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De plus, Israël a exigé que le Hamas libère 3 otages tous les 3 jours, tandis que le Hamas a proposé de libérer 3 otages chaque semaine.

Le Hamas a déclaré qu’il publierait des informations sur les otages dont la libération est prévue au cours de la première phase de l’accord, qui est censée comprendre 3 étapes.

Selon Haaretz, le Hamas a exprimé sa volonté d’échanger un plus petit nombre de prisonniers palestiniens contre les corps d’otages, par rapport à ceux kidnappés qui sont encore en vie.

Dans ce scénario, les femmes et les enfants palestiniens détenus en Israël depuis le 7 octobre seraient libérés en échange des corps des otages, tandis que le Hamas exigerait toujours des dizaines de prisonniers de sécurité palestiniens pour chaque otage encore en vie.

Israël ne s’oppose pas à ce scénario en général, selon le journal, mais il insiste sur le fait que la première phase de l’accord comprend la libération de 33 otages vivants.

En outre, il y a deux points supplémentaires qui pourraient soulever des objections en Israël, le premier étant qu’il ne peut s’opposer à la libération d’aucun des prisonniers palestiniens dont la libération est prévue dans le cadre de l’accord, y compris ceux qui ont été reconnus coupables du meurtre d’Israéliens.

Le deuxième point est que l’armée israélienne devrait se retirer des routes centrales de Gaza, permettant ainsi aux Palestiniens de se déplacer librement entre le nord et le sud de Gaza.

Cela intervient au moment où l’armée israélienne a annoncé, mardi, avoir pris le contrôle du côté palestinien du passage de Rafah entre Gaza et l’Egypte, après une nuit de violents bombardements sur la ville située à l’extrême sud de la bande de Gaza.

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Des « doutes » sur Netanyahu

La guerre a éclaté après une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a tué plus de 1.170 personnes, pour la plupart des civils, dont des femmes et des enfants, selon un recensement de l’Agence France-Presse basé sur des données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été kidnappées, dont 129 sont toujours détenues à Gaza, et 35 d’entre elles sont mortes, selon les autorités israéliennes.

En réponse à cette attaque, Israël s’est engagé à « éliminer » le Hamas. Depuis, une campagne de bombardements dévastatrice et des opérations terrestres ont été menées dans la bande de Gaza, causant 34 735 morts, pour la plupart des civils, dont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Dans un contexte connexe, Doha a annoncé qu’une délégation qatarie se rendrait, mardi matin, au Caire pour reprendre les négociations en cours entre Israël et le mouvement Hamas, avec une médiation conjointe qatarie-égypto-américaine, afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans le pays. Bande de Gaza.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré dans un communiqué : « La délégation qatarie se rendra au Caire mardi matin pour reprendre les négociations indirectes entre les deux parties ».

Il a ajouté que Doha espère “parvenir à un accord de cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, échanger des prisonniers et des détenus et apporter une aide humanitaire de manière durable dans toutes les zones de la bande”.

Al-Ansari a souligné dans sa déclaration que « le Hamas a envoyé aux médiateurs une réponse aux propositions qu’ils ont présentées à Israël et au mouvement concernant la trêve, et que la réponse peut être qualifiée de positive ».

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Lundi soir, les ministres du gouvernement de guerre en Israël ont accepté d’envoyer une délégation israélienne au Caire pour discuter de l’avancement de l’accord, mais ils n’ont pas ordonné l’arrêt des préparatifs de l’armée en vue d’une incursion dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Ces derniers mois, de hauts responsables israéliens et des diplomates étrangers ont exprimé de grands doutes quant à l’intention réelle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de parvenir à un accord.

Un diplomate étranger travaillant en Israël, dont l’identité n’a pas été révélée par Haaretz, a déclaré : « Notre évaluation est que Netanyahu mène une bataille pour sa survie politique, et c’est ce qui régit ses mouvements. »

Le diplomate a ajouté : « Plus Netanyahu intensifie les combats, plus grandes sont ses chances de rester Premier ministre », notant que « parvenir à un accord sur les otages met en danger la poursuite de son règne, car l’arrêt des combats à cause de cet accord augmenterait la pression interne ». à lui de convoquer des élections (..).”

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