Un livre d’une qualité exceptionnelle, selon le jury Libris, « le meilleur roman que Rob van Essen ait écrit à ce jour. C’est un livre que l’on voudrait que tout le monde lise.
« L’écrivain nous emmène dans le passé et écrit de manière extrêmement graphique ce qui arrive au personnage principal. Le livre contient de nombreuses situations absurdes, comme on l’attend de cet écrivain, mais plus que d’autres fois, tout est désormais parfaitement planifié”, peut-on lire dans le rapport du jury.
« Rob van Essen a ingénieusement rédigé le livre. C’est un de ces romans qu’on a envie de lire encore et encore en détail, car tout a un sens, tout s’emboîte. C’est un fantasme fou avec une profondeur considérable, une histoire qui prend progressivement forme et connaît un dénouement inattendu.
Rob van Essen avait déjà déclaré dans ‘Pompidou’ à propos de Klara que sa jeunesse dans un environnement religieux strict avait joué un rôle dans le récit de cette histoire. “Le temps y est extrêmement important. Le peu de temps que vous vivez sur terre détermine si vous finirez en enfer ou au paradis et continuerez ainsi à vivre dans l’éternité.”
« J’y reviendrai » est le 10ème roman et le 16ème livre de Rob van Essen, un écrivain néerlandais vivant à Bruxelles depuis un certain temps. Il est marié à Lize Spit, auteur de romans célèbres tels que « Ça fond » et « Je ne suis pas là ».
Parmi les finalistes du Prix littéraire Libris figurait également « Tosca », le premier roman de Maud Vanhauwaert, ancienne poétesse de la ville d’Anvers. C’était le seul roman d’un auteur flamand. Cela faisait longtemps qu’un écrivain flamand n’avait pas remporté le Libris ; le dernier fut Yves Petry avec « De Virgin Marino » en 2011.
Le lauréat du prix littéraire Libris reçoit 50 000 euros, comme les autres prix littéraires importants tels que le prix Boon et le prix Boekenbon, ainsi que le nouveau prix de poésie Johan Polak pour les recueils de poésie.
