Le chancelier Olaf Scholz à Washington

Le chancelier Olaf Scholz à Washington

Le président américain Joe Biden accueille aujourd’hui le chancelier allemand Olaf Scholz à la Maison Blanche. Cette réunion constitue un moment crucial dans la diplomatie internationale.

Dans le contexte de la plus grande crise de sécurité en Europe depuis des décennies – et du conflit au Moyen-Orient – ​​la réunion vise à première vue à accroître le soutien à l’Ukraine et à souligner la nécessité d’une aide supplémentaire contre l’agression russe.

À deuxième vue, d’autres questions sont en jeu : l’avenir de l’OTAN et la question de l’approvisionnement énergétique dont dépend l’Allemagne.

Merkel ou Kohl ?

Outre les aspects géopolitiques, la réunion d’aujourd’hui à la Maison Blanche sera également passionnante pour une autre raison : Biden, apparemment oublieux, a fait référence cette semaine par erreur à une conversation qu’il a eue avec Angela Merkel en 2021 – comme si elle avait eu lieu avec le regretté chancelier allemand. Helmut Kohl a eu lieu.

Lors d’une réception mercredi à New York pour récolter des fonds pour sa réélection, Biden, 81 ans, a changé une histoire qui est un incontournable de ses discours de campagne. Il a parlé comme si Kohl était présent au sommet du G7 de 2021 à la place de Merkel, a rapporté Reuters. Kohl est décédé en 2017.

En mars 2022, Scholz s’est entretenu au téléphone avec le pape François au sujet de la situation en Ukraine. A cette époque, l’attaque russe du 24 février remontait à quelques jours seulement.

Le politicien du SPD a écrit : « Nous sommes convenus que la guerre en Ukraine devait cesser immédiatement. Compte tenu de la situation humanitaire, un cessez-le-feu est urgent et nécessaire pour éviter de nouvelles souffrances. »

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Comme chacun le sait, le pape François parle depuis des années d’une troisième guerre mondiale déjà commencée. En fait, les signes des temps sont aujourd’hui plus belliqueux que jamais : « Le recours systématique à la violence pour atteindre des objectifs politiques est le trait marquant de notre époque », déclarait il y a quelques jours Hans-Ulrich Seidt dans le Magazine Communion fête.

Le pape a commenté à plusieurs reprises le conflit en Ukraine. François a qualifié la guerre d’« inhumaine et blasphématoire ». Il l’a condamné comme un acte d’agression violente injustifiable.

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