Le ministère de la Justice laisse les putschistes s’enfuir

Tôt hier, Pierre roulante a publié un rapport explosif alléguant que deux des personnes qui ont aidé à planifier les manifestations du 6 janvier « Stop the Steal » ont eu des réunions de planification approfondies avec des membres du Congrès ou leur personnel. Ces deux organisateurs semblent coopérer avec le comité restreint du 6 janvier, le groupe de travail du Congrès enquêtant sur l’attaque du Capitole, ce qui est plus que je ne peux dire pour la plupart des copains de Trump qui ont réellement servi au gouvernement.

Selon le rapport, les organisateurs affirment avoir rencontré directement les représentants Marjorie Taylor Greene et Paul Gossar ainsi que le personnel des représentants Mo Brooks, Lauren Boebert, Andy Biggs, Louie Gohmert et Madison Cawthorne. Les témoins disent que Gossar est allé jusqu’à leur offrir des « pardons généraux » dans une affaire sans rapport dans le but de les encourager à aller de l’avant avec la manifestation.

La connaissance de ce que ces membres du Congrès savaient, et quand ils l’ont su, des plans pour prendre d’assaut le Capitole le 6 janvier est une information essentielle. Il est essentiel « d’établir[ing] la vérité de ce jour », comme l’a dit Nancy Pelosi lorsqu’elle a annoncé la formation du comité restreint en juin. Mais le Congrès ne devrait pas être la seule entité à examiner ces allégations. Un rapport du Congrès n’est pas une réponse proportionnelle à une attaque violente contre le gouvernement, peu importe à quel point ce rapport peut s’avérer accablant.

Lire aussi  Des images satellite confirment la présence de la base militaire américaine ciblée en Jordanie

Le ministère de la Justice devrait mener l’enquête criminelle sur l’attaque du Capitole. C’est l’entité qui ne peut pas simplement cataloguer mais punir réellement les insurgés.

Le rôle du Congrès est de surveiller et de légiférer. Il est donc tout à fait approprié que ses membres, par l’intermédiaire du comité restreint, assignent des documents et des témoignages pour tenter de comprendre ce qui s’est passé. Cela les aide à remplir leur fonction de proposer et d’adopter de nouvelles lois afin que cela ne se reproduise plus.

Mais la responsabilité de tout crime commis ce jour-là est une autre affaire. Il en va de même pour toute enquête sur le complot criminel plus vaste qui s’est concrétisé ce jour-là. Les deux sont censés passer par la justice et sa division d’enquête subordonnée, le FBI.

Le problème, c’est que le procureur général Merrick Garland et le directeur du FBI Christopher Wray ne semblent pas avoir l’estomac pour tout cela. Oh bien sûr, ils s’en prendront aux petites gens. Ils vont poursuivre le mec avec les cornes et charger le gars avec l’aiguillon à bétail. Mais quand vient le temps de poursuivre les puissants – les membres du Congrès et les financiers qui ont aidé et encouragé l’insurrection – Garland et Wray n’ont montré aucun désir de relever ce défi.

Nous savons que le ministère de la Justice se dérobe à ses responsabilités et laisse le Congrès faire tout le gros du travail, car nous avons une bonne idée des personnes que ses enquêteurs n’ont pas interrogées. Il n’y a aucun moyen crédible d’enquêter sur les événements du 6 janvier à moins que les enquêteurs ne parlent à des acteurs clés comme Steve Bannon, l’ancien chef de cabinet de la Maison Blanche Mark Meadows et d’autres dans l’orbite de Trump (comme Don Jr.) qui peuvent avoir joué un rôle dans planifier l’événement. Toute enquête sérieusement engagée dans la recherche de la vérité aurait déjà interrogé Mike Pence, les principaux membres du Congrès et les membres du Congrès qui ont eu des conversations téléphoniques avec Trump le jour de la tentative de coup d’État.

Lire aussi  "Reset - Jusqu'où veux-tu aller ?" : Un voyage dans le temps contre le coup du sort

.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick