Le RAEC Mons, après Liège, Francs Borains et la RAAL, peut-il être le prochain club wallon en Challenger Pro League ? “Y arriver dans les deux ans”

Le RAEC Mons, après Liège, Francs Borains et la RAAL, peut-il être le prochain club wallon en Challenger Pro League ? “Y arriver dans les deux ans”
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Avec son passé en D1, la rénovation annoncée de son stade, les projets pour les jeunes et l’engouement populaire depuis juin 2020, le club de la Cité du Doudou peut-il suivre les traces de Liège, du RFB et de la RAAL, tous promus ces deux dernières saisons en D1B ? Directeur général, Bernard Courcelles lève un coin du voile.

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Entrons directement dans le vif du sujet. Mons sera-t-il le prochain club wallon en Challenger Pro League ?

”On ne veut pas être prétentieux à ce point. D’abord, nos ambitions seront de jouer les playoffs (NdlR : le top 6 des douze équipes de D1 ACFF jouera des playoffs pour la montée). Avec la réforme et vu les équipes qui monteront avec nous, on se dit qu’il y a évidemment une carte à jouer. On va d’ailleurs renforcer notre noyau pour cela. Et puis, en fonction du déroulement de la saison, on verra si on peut déjà viser une nouvelle montée. Si pas, on reportera nos ambitions. À moyens termes, on veut aller en D1B d’ici 2026.”

guillement

Tout s’aligne bien pour atteindre nos objectifs.

Avec Dante Brogno, on se doute que l’équipe ne visera pas une saison tranquille. Cela ne vous forcera-t-il pas à accélérer le mouvement ?

”C’est pour ça qu’on se prépare déjà maintenant. On a des réunions prévues avec la Ville de Mons qui nous apporte un grand soutien. L’idée est aussi de récupérer des locaux au Tondreau car nous manquons d’espaces pour la cantine ou la muscu. On va aussi augmenter le budget total du club de 20 % (NdlR : 1,6 million cette saison) et la part allouée à l’équipe première.”

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Mais en coulisses, le club est-il assez armé ?

”Le comité est composé de neuf membres et on arrive à bien se répartir les tâches. L’étape suivante est de se renforcer. Concrètement, on a ciblé des profils pour l’administratif, l’opérationnel, le commercial et pour assurer un suivi sur place. Nous n’avons pas une armée de salariés mais ce qui nous importe, ce sont avant tout les compétences. Évidemment, pour grimper en Pro League, un réaménagement supplémentaire sera obligé. La cellule sportive devra être renforcée ne fût-ce que pour tout ce qui est analyse d’images. Bientôt, l’ASBL passera en société commerciale, avec partage des parts à 50-50 entre moi et Hubert (NdlR : Ewbank, le président). C’est une étape indispensable aussi.”

guillement

On s’inspire des réussites wallonnes pour avancer.

À deux, c’est suffisant ?

”C’est vrai qu’on injecte de l’argent pour continuer à impulser le projet. On rêve de voir trois-quatre grandes entreprises montoises ou de la région nous rejoindre. L’idée d’ouvrir le capital est aussi sur la table. Et pourquoi pas se tourner vers l’étranger tout en gardant un ancrage local ? Car les budgets vont inévitablement augmenter au fil des saisons. Avec trois, quatre millions, combien de temps peut-on rester en Challenger Pro League ? Et puis, je ne pense pas que s’implanter en D1B soit financièrement intéressant. Soit tu montes, soit tu redescends en N1.”

Bernard Courcelles (gauche) et Hubert Ewbank (droite), les deux hommes forts de la réussite du RAEC Mons.
Bernard Courcelles (gauche) et Hubert Ewbank (droite), les deux hommes forts de la réussite du RAEC Mons. ©ULP

Vous avez déjà des pistes ?

”Pour l’instant, la priorité est de rester autonomes. L’idée d’être un club satellite tout en gardant l’ADN du RAEC n’est pas mauvaise. L’exemple de l’Union est intéressant à ce niveau. Avant de penser à cela, il faut monter de toute façon. Mais il n’est pas question de perdre l’identité après avoir sué pour relancer ce club.”

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Et une fusion avec les Francs Borains comme cela avait été presque le cas avec le RAQM en 2020 ? Une fusion avortée qui avait amorcé le retour du RAEC Mons.

”Pour rappel, c’est le RFB qui s’est retiré. C’était un beau projet régional mais dans la situation actuelle, ce n’est plus du tout envisageable.”

Parmi toutes ces récentes montées, quel exemple pourriez-vous suivre ?

”Chacun a ses points forts. On essaie d’apprendre de chacun. Ce ne sont que des bons exemples vu que tout le monde monte. Même si la rivalité sportive existe, je prône l’entraide wallonne. Soyons intelligents pour se tirer l’un l’autre. Cela nous permettra de remplir davantage nos stades.”

guillement

Une fusion avec le RFB n’est plus du tout d’actualité.

À vous entendre, rien ne peut vous empêcher de rejoindre la D1B ? Même le demi-stade actuel ?

”Malgré sa situation, il est homologable pour la D1B. On connaîtra dans les deux mois le projet de rénovation et ensuite cela suivra son cours. En fait, tout s’aligne bien au contraire pour atteindre nos objectifs. C’est hyperpositif. Le public est de plus en plus nombreux au stade, les partenaires suivent de plus en plus…”

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