Plus tôt dans la semaine, le sondage Quinnipiac a publié de sombres nouvelles pour la Maison Blanche de Biden. Dans ce sondage, qui penche pour le démocrate, Biden aspirait l’eau des marais dans chaque politique et attribut. C’est la première ligne de ce sondage.
Biden a reçu des scores négatifs à deux chiffres sur tous les problèmes clés sauf un lorsque les Américains ont été interrogés sur sa gestion de…
la réponse au coronavirus : 48% approuvent, tandis que 50% désapprouvent ;
l’économie : 39 % approuvent, tandis que 55 % désapprouvent ;
son travail en tant que commandant en chef de l’armée américaine : 37 % approuvent, tandis que 58 % désapprouvent ;
impôts : 37 % approuvent, tandis que 54 % désapprouvent ;
politique étrangère : 34 % approuvent, tandis que 58 % désapprouvent ;
questions d’immigration : 25 pour cent approuvent, tandis que 67 pour cent désapprouvent ;
la situation à la frontière mexicaine : 23 % approuvent, tandis que 67 % désapprouvent.
En ce qui concerne les traits personnels de Biden, on a demandé aux Américains si oui ou non Biden…se soucie des Américains moyens : 49 % disent oui, tandis que 48 % disent non, contre 58 à 37 % oui en avril ;
est honnête : 44 % disent oui, tandis que 50 % disent non, contre 51 à 42 % oui en avril ;
a de bonnes compétences en leadership : 41 % disent oui, tandis que 56 % disent non, contre 52 à 44 % oui en avril.
Plus de la moitié des Américains déclarent entre 55 et 42% que l’administration Biden n’est pas compétente pour diriger le gouvernement.« Battu sur la confiance, mis en doute sur le leadership et contesté sur la compétence globale, le président Biden est martelé de tous les côtés alors que sa cote d’approbation continue sa chute vers un nombre jamais vu depuis l’examen minutieux de l’administration Trump »,
a déclaré Tim Malloy, analyste des sondages de l’Université Quinnipiac.
Il était sous l’eau avec tous les groupes d’âge, avec des hommes, des femmes, des Blancs et des Hispaniques. Son approbation auprès des électeurs noirs est très douce… un peu comme sa crème glacée. Il maintient une simple pluralité de 4 points avec des électeurs blancs titulaires d’un diplôme universitaire, mais lorsque vous comparez le « fortement approuve/désapprouve », il est à 10 points sous l’eau. En bref, il n’y a aucune bonne nouvelle dans ce sondage pour Biden, et les sondages ultérieurs ne feront qu’empirer. Pendant ce temps, quelque part en Géorgie, un ancien président raté desséché rit, se frotte les mains et fait une petite danse joyeuse.
Mon collègue Bonchie en a plus sur ce sondage dans son article, La dernière évaluation d’approbation de Joe Biden ferait rougir George W. Bush.
Bien que cela soit sans aucun doute considéré comme malheureux par la Maison Blanche Biden, l’impact réel est que la puanteur de l’échec et de l’incompétence déteint sur les démocrates au Congrès.
À l’heure actuelle, un changement net de cinq sièges à la Chambre supprimera Nancy Pelosi en tant que présidente. Les démocrates détiennent sept sièges dans les circonscriptions remportées par Donald Trump. Le GOP en gagnera au moins trois grâce au redécoupage et pourrait en gagner plus d’une douzaine par ce processus. Ce qui est plus intéressant, c’est ce qui se prépare pour les élections de 2022 en général.
Il y a deux jours, Quinnipiac a également publié son sondage générique. Le bulletin de vote générique demande aux répondants qui ils préféreraient contrôler le Congrès. Habituellement, les démocrates mènent ce sondage. Pas cette fois. Citant la première ligne de Quinnipiac sur la préférence des électeurs pour contrôler le Congrès :
On a demandé aux Américains, si les élections avaient lieu aujourd’hui, préféreraient-ils voir le Parti républicain ou le Parti démocrate gagner le contrôle de la Chambre des représentants des États-Unis. Quarante-six pour cent déclarent qu’ils préféreraient voir le Parti républicain gagner le contrôle, tandis que 43 pour cent disent le Parti démocrate, et 11 pour cent ne se prononcent pas. En septembre, 42% ont déclaré le Parti républicain, 45% ont déclaré le Parti démocrate et 14% n’ont pas exprimé d’opinion.
Parmi les électeurs inscrits, 47 % déclarent qu’ils préféreraient voir le Parti républicain gagner le contrôle, tandis que 44 % disent le Parti démocrate, et 9 % ne se prononcent pas. En septembre, 43 pour cent des électeurs inscrits ont déclaré le parti républicain, 47 pour cent ont déclaré le parti démocrate et 11 pour cent n’ont pas exprimé d’opinion.
“Bien que les chiffres ne soient pas écrasants, ils signalent une tendance potentiellement inquiétante pour les démocrates, car une pluralité d’électeurs recommandent de rejeter le parti qui contrôle la Chambre”,
ajoute Malloy.
Pour bien comprendre cela, à ce stade de 2020, les démocrates avaient une avance moyenne de six points du RCP dans le scrutin générique. Le jour du scrutin, cette avance était de 6,8 points (encore une fois la moyenne RCP). Malgré cela, le GOP a remporté 11 sièges aux élections de 2020.
Revenons en arrière et examinons certains points de données où le GOP a réalisé des gains significatifs. À ce stade du cycle électoral de 2014, les démocrates étaient en tête du scrutin générique de 9 points dans le sondage Quinnipiac. Cela s’est traduit par un gain de 13 sièges à la Chambre pour le GOP, leur donnant 247 sièges. En 2010, année du Tea Party, les démocrates avaient 9 points d’avance à ce moment du cycle électoral, selon Gallup. Par RCP, les démocrates détenaient une avance de 2 points. La moyenne finale du RCP était une avance de 9,4 points au GOP et un gain de 63 sièges.
Au Center for Politics de Larry Sabato, le professeur de l’Université Emory Alan Abramowitz a un modèle pour prédire les résultats de la Chambre et du Sénat sur la base du scrutin générique. En utilisant son modèle, l’avantage du GOP de 3 points devrait rapporter environ 20 sièges à la Chambre, sans compter la contribution du redécoupage.
Pour apprécier pleinement la situation des démocrates de la Chambre, le sondage Quinnipiac publié le 26 mai a donné aux démocrates une avance de 9 points dans le scrutin générique. La perte d’une douzaine de points de pourcentage en seulement quatre mois pourrait signaler un effondrement total d’ici le jour du scrutin.
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