L’internationalisme à l’ancienne est-il en déclin ? Un test pour Biden et pour l’ONU.

L’internationalisme à l’ancienne est-il en déclin ?  Un test pour Biden et pour l’ONU.

L’apparition du président américain Joe Biden sur la scène diplomatique new-yorkaise cette année aura quelque chose de sans précédent. Il sera le seul dirigeant des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à assister aux séances d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le Conseil de sécurité aborde mercredi la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Parmi les dirigeants du « P5 », seul M. Biden sera présent, alors qu’il fera valoir que la guerre est une lutte pour les libertés qu’offre la démocratie et que les valeurs internationalistes sont essentielles pour résoudre les problèmes mondiaux.

Pourquoi nous avons écrit ceci

Une histoire centrée sur

Le discours du président Joe Biden aux Nations Unies mardi lui offre l’occasion de convaincre son public, tant étranger que national, que son internationalisme traditionnel n’est pas une relique d’un siècle américain révolu.

Pour certains, cela lui donne l’occasion de briller alors que le public, aux États-Unis et à l’étranger, doute de sa capacité à gérer sa vision du rôle mondial de l’Amérique. Mais l’absence d’autres dirigeants risque de souligner à quel point M. Biden, l’un des derniers d’une génération de dirigeants internationalistes américains, représente une ère de multilatéralisme qui ne convient plus à un monde multipolaire.

“Biden pourrait bien en faire son AGNU, où il mettra en avant et sans contestation (…) comment le leadership américain reste un élément essentiel pour résoudre les problèmes mondiaux urgents”, déclare Waheguru Pal Singh Sidhu, expert à l’Université de New York. Mais ce moment pourrait également mettre en évidence « un point d’inflexion… où l’ONU commence à perdre son rôle prééminent en tant qu’arène où l’on aborde les questions mondiales ».

Lire aussi  Le juge lance une demande d'ajout de financement pour mettre fin à l'itinérance au budget

Au cours de ses trois jours à New York cette semaine pour la séance d’ouverture de l’Assemblée générale, Joe Biden fera des choses que les présidents américains font traditionnellement lors du rassemblement annuel des dirigeants du monde.

Mardi matin, il prononcera un discours décrivant sa vision des affaires mondiales et des questions internationales urgentes – le président américain s’exprimant habituellement en deuxième position parmi les dirigeants mondiaux après le Brésil, le premier pays à signer la Charte des Nations Unies en 1947.

Il se réunira mercredi matin en marge des réunions de l’ONU pour des entretiens bilatéraux avec quelques dirigeants – notamment avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avec qui M. Biden entretient des relations difficiles.

Pourquoi nous avons écrit ceci

Une histoire centrée sur

Le discours du président Joe Biden aux Nations Unies mardi lui offre l’occasion de convaincre son public, tant étranger que national, que son internationalisme traditionnel n’est pas une relique d’un siècle américain révolu.

Lui et la première dame Jill Biden organiseront mardi soir une réception scintillante pour les dirigeants au Metropolitan Museum of Art. (Lundi, ce sera une campagne de collecte de fonds « Broadway pour Biden » mettant en vedette le créateur de « Hamilton » Lin-Manuel Miranda.)

Mais il y aura aussi quelque chose d’inédit dans l’apparition de M. Biden sur la scène diplomatique new-yorkaise. Cette année, pour la première fois, le président américain sera le seul dirigeant des cinq membres permanents du Conseil de sécurité à assister aux séances d’ouverture de l’Assemblée générale.

Lire aussi  A Proud Boy et Michael Flynn ont été élus à un comité exécutif républicain en Floride

Les dirigeants de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni et de la France ont décidé, pour diverses raisons, de ne pas se rendre à New York pour offrir leurs points de vue sur des questions allant du changement climatique et de la sécurité mondiale aux objectifs de développement durable chancelants des Nations Unies. Lorsque le Conseil de sécurité abordera la guerre de la Russie contre l’Ukraine lors d’une session mercredi, seul M. Biden sera présent parmi les dirigeants du « P5 » pour faire valoir son point de vue.

Susan Walsh/AP

Marine One transportant le président Joe Biden arrive à la zone d’atterrissage de Wall Street à New York, le 17 septembre 2023. M. Biden est à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies et aux collectes de fonds.

Pour certains, cela offre à M. Biden l’occasion de briller et d’affirmer son leadership à un moment où le public, tant au pays qu’à l’étranger, doute de sa capacité à gérer sa vision du rôle de l’Amérique dans le monde.

#Linternationalisme #lancienne #estil #déclin #test #pour #Biden #pour #lONU
2023-09-18 21:20:42

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick