Des experts de l’agence onusienne de santé ont mis en garde contre le nombre croissant de cas de dengue et de chikungunya et mis en garde contre de nouvelles épidémies du virus Zika. Tous trois sont causés par des arbovirus transmis par des moustiques du genre Aedes aegypti, qui se propagent dans d’autres régions avec le réchauffement climatique.
“Le changement climatique a joué un rôle clé dans la propagation des moustiques porteurs de maladies”, Raman Velayudhan de l’OMS.
Au moins 129 pays sont à risque de dengue, dont 100 pays où cette maladie est endémique. Velayudhan a averti que le nombre de cas de la maladie a augmenté de façon exponentielle ces dernières années – passant d’environ un demi-million en 2000 à environ 5,2 millions en 2019.
Bien que les cas de dengue n’aient pas été correctement enregistrés pendant la pandémie de COVID-19, Velayudhan a souligné que les chiffres restent élevés.
En Amérique du Nord et du Sud, selon l’OMS, le nombre de cas de chikungunya, qui a été signalé dans 115 pays depuis sa découverte en 1950, augmente rapidement. Depuis le début de l’année, environ 135 000 cas d’infection ont été confirmés.
L’OMS est probablement plus préoccupée par la propagation géographique croissante des deux maladies, qui se déplacent des régions du sud vers l’hémisphère nord, y compris plusieurs pays européens.
“Les moustiques et les maladies mentionnées augmentent avec le changement climatique… selon l’altitude et la latitude”, a déclaré l’experte de l’OMS Diana Rojas Alvarez, qui a décrit la situation comme “alarmant”. Elle a averti que leur forte prévalence dans les régions d’Amérique du Nord et du Sud pourrait être un signe avant-coureur de ce à quoi pourrait ressembler la prochaine saison estivale dans l’hémisphère Nord.
Auteurs:
ev, TASR
