“Tempête après l’acquisition de CS”… UBS, jusqu’à 30 % de réduction des effectifs pour l’enquête judiciaire

“Tempête après l’acquisition de CS”… UBS, jusqu’à 30 % de réduction des effectifs pour l’enquête judiciaire

25 000 suppressions d’emplois prévues dans le monde
Des concurrents tels que JP Morgan, UBS et les « yeux » des talents de CS
Les procureurs suisses lancent une enquête sur “M&A en 5 jours”

▲ Les enseignes UBS et Credit Suisse (CS) sont visibles côte à côte à Zurich, en Suisse.  Zurich/Reuters Yonhap News

▲ Les enseignes UBS et Credit Suisse (CS) sont visibles côte à côte à Zurich, en Suisse. Zurich/Reuters Yonhap News

La plus grande banque d’investissement de Suisse, UBS, a fait face à de violentes séquelles après avoir racheté son concurrent Credit Suisse (CS), qui avait plongé dans la crise. Suite aux suppressions d’emplois à grande échelle, en externe, le parquet a fait l’objet d’une enquête en rapport avec l’acquisition de CS.

Bloomberg News a rapporté le 2 (heure locale) qu’UBS prévoyait de supprimer 20 à 30 % de ses effectifs après la fusion avec CS. Les deux banques comptaient au total 125’000 collaborateurs à la fin de l’année dernière, dont environ 30% en Suisse. Compte tenu de cela, on dit que jusqu’à 11 000 emplois rien qu’en Suisse et 25 000 dans le monde seront supprimés, a rapporté Bloomberg.

Auparavant, CS avait annoncé son intention de supprimer environ 9 000 emplois d’ici la fin de 2025 avant d’être racheté par UBS, mais l’ampleur finale des suppressions d’emplois après la fusion devrait être plusieurs fois supérieure à cela. Comme les deux banques sont des banques d’investissement, la raison des licenciements à grande échelle est qu’il y a beaucoup de main-d’œuvre avec des tâches qui se chevauchent. UBS prévoit de divulguer le plan de licenciement exact dès que possible.

À la suite de licenciements à grande échelle, on s’attend à ce qu’il y ait un redéploiement de la main-d’œuvre dans l’ensemble de l’industrie. On sait que de grandes banques d’investissement mondiales telles que Deutsche Bank, Citigroup et JPMorgan Chase se préparent à recruter des talents d’UBS et de CS.

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Le processus de fusion d’UBS et de CS ne devrait pas se dérouler sans heurts. Les procureurs suisses ont ouvert une enquête pour s’assurer que le processus de fusion et d’acquisition (M&A) entre les deux banques était juridiquement approprié. Le 19 du mois dernier, cinq jours après l’apparition de rumeurs de crise sur CS, UBS a accepté d’acquérir CS pour 3 milliards de francs suisses (environ 4,3 billions de wons).

Bien que les procureurs suisses n’aient pas spécifiquement mentionné l’objet de l’enquête, les médias locaux ont prédit que le ministère public examinerait de manière approfondie s’il y avait des problèmes dans l’ensemble du processus, de l’insolvabilité financière de CS avant la prise de contrôle à la question de savoir si les activités de surveillance des autorités financières ont été correctement menées après que des rumeurs de crise ont fait surface.

Au milieu de cela, le Norwegian National Wealth Fund (NBIM), un actionnaire majeur de CS, a déclaré qu’il voterait contre le renouvellement de certains dirigeants de CS. Par ailleurs, le 29 du mois dernier, le conseil d’administration d’UBS a de nouveau recruté Sergio Hermotti, qui a dirigé UBS de 2011 à 2020, en tant que PDG.

UBS a également entamé le processus de sélection d’une société de conseil pour une fusion harmonieuse avec CS. Le British Financial Times (FT) a rapporté qu’UBS avait sélectionné quatre sociétés, dont Bain & Company, Boston Consulting Group, McKinsey et Oliver Wyman, en tant que conseillers, et les sélectionnerait tôt ou tard.

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