Le Parlement a bien démarré lors de la dernière législature, mais il est tombé dans l’hésitation depuis la guerre en Ukraine, estime l’ancien Premier ministre. “Cela tient au fait que le centre de gravité reste au Conseil”, dit-il. “Les Etats membres restent en réalité maîtres du système et doivent décider à l’unanimité. Cela ralentit donc tout.”
“Ce Parlement pourrait s’y opposer, mais il n’ose pas et ne le fait pas. Pourquoi pas ? Parce qu’ils restent quand même des parlementaires qui représentent un Etat membre et non une idée de l’Europe.” Tant que le Parlement ne se concentrera pas sur les Etats membres, il ne deviendra pas un véritable parlement, estime Verhofstadt.