Romy Schneider dans « la Passante du Sans-Souci », de Jacques Rouffio, 1982. ELEPHANT PRODUCTIONS/COLLECTION CHRISTOPHEL VIA –
Entretien Dans cet entretien, qui tient davantage de la conversation entre deux amies, Romy Schneider se livre sans fard à Katia D. Kaupp. Tour à tour forte et fragile, elle retrace sa carrière cinématographique, parle de ses relations intenses avec les réalisateurs, évoque ses tragédies intimes, l’indécence des paparazzis… Une interview poignante parue moins de deux mois avant la mort de cette fascinante actrice.
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« La première star européenne » : dans la profession du cinéma, c’est ainsi qu’on nomme Romy Schneider. Des créateurs aux producteurs en passant par les compagnies d’assurances. Mais elle, qui joue la comédie depuis l’adolescence, qui en est à sa troisième carrière, elle, cette femme de quarante-trois ans, ne se permettrait pas ce genre de définition glorieuse.
Romy Schneider est beaucoup plus secrète. Et beaucoup plus simple. Engagée comme elle l’est dans son « aventure » de femme-actrice, elle résume : « Je suis une petite bonne femme qui fait son petit bout de chemin. » Et puisque Schneider en français se dit tailleurRomy taille sa route, vaille que vaille. « Samouraï »je suis sur ce point. « Epique ». Après quelques cicatrices de surface ou d’intérieur et le deuil d’un petit garçon de quatorze ans blon…
