Victime d’une infection «fulgurante» dans son sang: Paul Arcand de retour au micro après une «pause non souhaitée»

Paul Arcand était de retour à la barre de son émission matinale sur les ondes du 98,5 FM lundi matin, après avoir dû prendre une «pause non souhaitée» depuis la mi-novembre en raison d’une infection «fulgurante dans le sang».

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C’est avec grand bonheur que l’animateur radio numéro 1 à Montréal a ainsi repris le microphone de Puisqu’il faut se lever, en revenant rapidement sur l’infection fulgurante dans le sang qui l’a tenu à l’écart pendant deux mois. Il a dit se sentir «un peu rouillé» et qu’il anticipait son retour avec «un peu de nervosité», tout en remerciant les auditeurs pour leurs nombreux messages d’encouragement pendant cette période difficile.

En relatant avoir eu besoin de traitements par «intraveineuse aux six heures» pour combattre l’infection, l’animateur, qui n’a pas l’habitude d’aborder sa «vie personnelle» sur les ondes, a néanmoins tenu à souligner le «travail exceptionnel» de son équipe traitante au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

«En gros, je me suis retrouvé avec une infection […] fulgurante dans le sang, qui a nécessité un traitement aux antibiotiques pendant plusieurs semaines. La bonne nouvelle, c’est que tout est sous contrôle. On va continuer de vérifier, mais ce n’était pas possible pour moi de venir travailler avec ce traitement-là par intraveineuse aux six heures, c’était un peu complexe à gérer», a dit le communicateur de 63 ans.

Il devrait ainsi compléter la saison régulière comme prévu avec l’équipe en place, avait précédemment confirmé la station à l’Agence QMI. Rappelons qu’il doit quitter la barre de son émission à la fin du printemps. C’est Patrick Lagacé qui le remplacera dans le créneau matinal du 98,5.

«Je veux souligner ce matin le travail exceptionnel des équipes du CHUM. Je pense évidemment à l’équipe médicale, mais aussi à toutes les équipes, autant aux gens qui s’occupent des rendez-vous, autant aux gens qui s’occupent de l’entretien. Je sais que quand on pense au domaine de la santé, on a tendance à dire: “les infirmières, les médecins”, c’est sûr. Mais ces équipes-là ne fonctionnent pas tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas de gens dédiés autour d’eux pour des tâches administratives ou, comme on dit, de soutien.»

«Pour avoir passé un peu de temps là, je peux vous dire qu’ils sont dédiés, a poursuivi M. Arcand au début de son émission de lundi. Pas juste avec un patient comme moi, je les ai vus avec d’autres. Avec de l’ouverture d’esprit, de la gentillesse, des gens qui ne sont pas bien, des gens qui sont en détresse. Je pense que c’est important de le souligner. Il reste plein de problèmes, les salles d’urgence débordent, les listes d’attente, en chirurgie, sont longues. Il y a encore des gens qui sont dévoués, et que l’on voit, qui font ces différents métiers et professions avec enthousiasme. Alors je tenais à souligner leur contribution ce matin pour les patients, qui sont nombreux au Québec.»

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