Avion P-8 confronté à des problèmes de pièces et de fiabilité

Avion P-8 confronté à des problèmes de pièces et de fiabilité
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Les auditeurs du gouvernement américain ont fait part de leurs inquiétudes concernant une pénurie de pièces détachées et des problèmes de fiabilité pour les avions que le Canada espère acheter dans le cadre d’un accord de 8 milliards de dollars.

Le gouvernement libéral participe à des discussions sur le projet d’acquisition auprès des États-Unis et de Boeing d’une flotte d’avions de surveillance P-8 pour remplacer les avions CP-140 Aurora de l’Aviation royale canadienne.

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Mais un rapport présenté au Congrès en novembre 2022 par le Government Accountability Office des États-Unis a averti qu’il y avait des problèmes persistants pour obtenir suffisamment de pièces pour les P-8 ainsi que des problèmes de fiabilité de ces composants. “Le remplacement inattendu des pièces et les réparations ont constitué un défi pour le programme”, a noté le GAO dans son rapport.

“Selon les responsables du programme (P-8), le programme P-8A a connu des remplacements inattendus de pièces et des réparations, en plus de pénuries de pièces et de retards”, a ajouté le GAO, la principale agence d’audit du gouvernement américain.

Il y a également des problèmes de maintenance de l’avion, selon le rapport.

Le GAO a souligné que l’armée américaine tente de résoudre les différents problèmes liés aux P-8 ; il a également mis en place plusieurs dizaines de projets visant à améliorer la fiabilité des pièces et à « éliminer les obstacles qui ont affecté les performances globales du système de maintien en puissance ».

Certaines pièces sont endommagées par les vibrations en vol, c’est pourquoi un plan est en place pour reconcevoir les composants et éventuellement remplacer un système clé de l’avion, indique le rapport du GAO.

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Ni la Défense nationale ni Services publics et Approvisionnement Canada n’ont pu répondre aux questions de ce journal sur les pénuries de pièces identifiées par les auditeurs américains.

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Bill Matthews, sous-ministre de la Défense nationale, a déclaré le 17 octobre aux députés du Comité permanent des opérations gouvernementales de la Chambre des communes qu’à son avis, il est plus facile de maintenir en service des équipements qui sont également utilisés par des alliés, car cela signifie des pièces plus facilement disponibles. Matthews n’a pas mentionné le rapport américain sur le problème des pièces P-8.

La vente potentielle des 16 avions Boeing et de l’équipement associé représente une valeur d’environ 7,8 milliards de dollars, mais les coûts du projet pour la Défense nationale porteront ce montant à bien plus de 8 milliards de dollars.

Le Canada a adressé fin mars une demande formelle au gouvernement américain lui demandant de lui proposer une flotte d’avions de surveillance Boeing P8.

Les Forces canadiennes avaient initialement prévu un concours débutant l’année prochaine pour remplacer les CP-140 Aurora de l’ARC. Ce programme prévoyait l’acceptation des offres en 2027.

La société aérospatiale québécoise Bombardier avait prévu de soumissionner pour le projet, en proposant de construire les avions dans la région de Toronto. Le géant américain de l’aérospatiale Boeing avait également l’intention de soumissionner.

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Mais le gouvernement libéral a plutôt décidé d’aller de l’avant avec l’achat proposé de P-8, car il serait considéré comme un achat militaire standard et déjà opérationnel. SPAC a déclaré que le P-8 est le seul avion qui répond aux besoins militaires, bien que les responsables gouvernementaux reconnaissent qu’ils n’ont pas examiné en profondeur d’autres avions potentiels.

Kawasaki a répondu à la demande d’informations du Canada sur les nouveaux avions en mettant en avant l’avion de surveillance japonais P-1, qui vole désormais avec l’armée de ce pays. Les responsables canadiens n’ont pas examiné cet avion, qui est également considéré comme une solution militaire standard.

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Fin mai, un certain nombre de grandes entreprises aérospatiales canadiennes ont écrit au premier ministre Justin Trudeau pour lui demander d’autoriser un appel d’offres ouvert pour un nouvel avion de surveillance au lieu de confier l’accord à une entreprise américaine.

Le P-8 est en service dans la marine américaine, la marine indienne, la Royal Australian Air Force, la Royal Air Force, la Royal Norwegian Air Force, la Royal New Zealand Air Force, la marine de la République de Corée et la marine allemande.

Le gouvernement américain fait pression sur le Canada pour qu’il augmente ses dépenses de défense, en particulier acquérir davantage d’équipements de fabrication américaine. En réponse, le gouvernement libéral a souligné les projets d’équipement militaire en cours du Canada auprès des législateurs américains, notant que le Canada achète le chasseur furtif F-35 de fabrication américaine et qu’il dépensera des dizaines de milliards pour des systèmes radar et des défenses conjoints américano-canadiens. De plus, une grande partie des armements et des munitions que le Canada fournit à l’Ukraine proviennent de l’industrie américaine via le gouvernement américain.

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L’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense a déclaré au Congrès en juin que la vente du P-8 au Canada aiderait les forces militaires américaines dans leurs missions à travers le monde.

Boeing, à Seattle, sera le maître d’œuvre du contrat canadien du P-8, avec d’autres entreprises sous contrat avec la marine américaine pour fournir des composants, des systèmes et des services d’ingénierie. Tout travail pour des entreprises canadiennes serait négocié plus tard.

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnement

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