Mohammad se sent heureux que sa famille ait survécu, mais affirme avoir tout perdu.
Il me montre les champs où ses récoltes ont été détruites.
“C’était la seule source de revenus dont je disposais”, dit-il. “Je me sens impuissant.”
Comme 80 % des Afghans, il dépend de l’agriculture pour ses revenus. Mohammad dit qu’il ne sait pas comment ils vont survivre.
Il montre au loin les restes de sa maison. Il ne peut pas revenir car les eaux de crue sont encore trop hautes.
“Je n’ai plus rien maintenant, que dois-je faire ? J’ai de la famille à subvenir aux besoins mais je n’ai rien.”
Même avant les inondations, l’ONU estimait qu’environ 24 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population afghane, auraient besoin d’une forme d’aide humanitaire cette année.
Les cultures ne sont pas les seules à être touchées. Mohammed dit que son voisin a perdu ses deux vaches dans les inondations. C’était le seul moyen pour l’homme de gagner sa vie.
Et Noor, qui vit avec sa fille, dit que les seuls biens qu’il lui reste sont les vêtements qu’il porte. Il vivait dans la maison qui a été détruite depuis qu’il était un jeune garçon – son père l’avait construite il y a 65 ans.
“J’avais de l’espoir pour l’avenir”, dit-il. “Mon fils et ma petite-fille étaient enseignants et j’étais fier car ils contribuaient à l’avenir du pays.”
Tous deux sont désormais morts. “Les inondations ont tout emporté”, dit-il.
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