La Belgique cite l’impact de l’oxyde d’éthylène dans la baisse des rappels

La Belgique cite l’impact de l’oxyde d’éthylène dans la baisse des rappels

Près de 400 rappels de produits et avertissements ont été émis en Belgique en 2022, en baisse par rapport à l’année précédente.

Si un produit est arrivé sur le marché et que sa consommation présente un risque, les entreprises doivent informer les consommateurs. Cela s’est produit 394 fois en 2022 contre 492 fois en 2021, a indiqué l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Plus de 8 rappels de produits sur 10 en 2022 ont été causés par la détection d’un risque chimique ou microbiologique.

En 2022, 289 produits ont été rappelés auprès des consommateurs. Cette diminution de 98 rappels était directement liée au problème de l’oxyde d’éthylène qui a été en grande partie résolu en 2022. Cependant, des rappels se produisent encore en 2023, principalement en France mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas.

En 2021, 55% des rappels en Belgique étaient liés à la présence d’oxyde d’éthylène, qui n’est pas autorisé en Europe. Ce pourcentage est tombé à 13 % en 2022.

En septembre 2020, de l’oxyde d’éthylène a été détecté dans des graines de sésame en provenance d’Inde. La substance a ensuite été trouvée dans d’autres matières premières telles que les herbes, les épices et la gomme de caroube, un type d’agent épaississant utilisé dans la crème glacée et d’autres aliments.

À l’été 2021, les pays européens sont passés d’une tolérance zéro à une approche affinée pour les produits contenant la substance. Lorsque de l’oxyde d’éthylène se trouve dans une matière première, les entreprises doivent vérifier s’il se retrouvera également dans le produit final. Seuls les produits finaux contenant de l’oxyde d’éthylène au-dessus de la limite sont rappelés auprès des consommateurs.

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Autres motifs d’avertissement
La présence potentielle d’une bactérie comme Listeria, Salmonella ou E. coli producteur de toxines Shiga (STEC) était à l’origine d’un quart des rappels de produits en 2022.

Près de 6 rappels sur 10 ont été effectués suite à la détection, par des entreprises ou des autorités, d’un risque chimique, comme une teneur trop élevée en résidu de pesticide ou la présence d’un additif non autorisé.

Au total, 41 rappels étaient dus à une contamination par des corps étrangers tels que des morceaux de métal ou de verre.

Pour chaque rappel de produit, une affiche est mise en place dans les magasins et les détails sont publiés sur le site internet de l’AFSCA et via ses réseaux sociaux. L’objectif est d’informer les consommateurs qui auraient pu acheter le produit concerné.

En 2022, comme en 2021, 105 alertes allergie ont dû être émises. La grande majorité s’inquiétait de l’absence d’information sur un ou plusieurs allergènes sur l’emballage.

Les entreprises doivent signaler à l’AFSCA tout problème susceptible d’affecter d’autres entreprises ou le consommateur. En 2022, l’agence a reçu 1 342 notifications d’entreprises, contre 1 557 en 2021. Pour chaque notification d’un problème potentiel, l’AFSCA enquête et peut juger nécessaire de demander à une entreprise d’émettre un rappel ou un avertissement de produit.

Le nombre d’alertes impliquant la Belgique dans le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) a continué d’augmenter, atteignant 749 en 2022.

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