Le ministère de la Santé n’a pas encore répondu à l’appel concernant le lancement d’une campagne de vaccination contre le VPH pour les adolescentes

Le ministère de la Santé n’a pas encore répondu à l’appel concernant le lancement d’une campagne de vaccination contre le VPH pour les adolescentes

La vaccination sera assurée dans un établissement de santé, tandis que pour les filles non scolarisées, la campagne sera menée par le biais de sensibilisation communautaire et d’équipes mobiles. Fichier | Crédit photo : THULASI KAKKAT

Le ministère de la Santé a affirmé samedi qu’il n’avait pas encore pris de décision sur le lancement d’une campagne de vaccination contre le hvirus du papillome humain (VPH), malgré les informations selon lesquelles il devrait proposer le vaccin à partir du deuxième trimestre de cette année. Le Groupe consultatif technique national pour la vaccination (NTAGI) a recommandé la vaccination contre le VPH pour les adolescentes âgées de neuf à 14 ans.

Le ministère avait déclaré plus tôt qu’en juin 2022, après avoir évalué les nouvelles preuves sur le cancer du col de l’utérus et l’efficacité d’une dose unique de vaccin contre le VPH, y compris les données des essais cliniques et l’expérience du Sikkim avec le vaccin, NTAGI a recommandé l’inclusion du vaccin dans le programme gouvernemental de vaccination universelle. Cela impliquerait un rattrapage ponctuel pour les adolescentes âgées de neuf à 14 ans, suivi d’une introduction de routine à neuf ans.

Le Groupe consultatif stratégique d’experts en vaccination (SAGE) de l’Organisation mondiale de la santé a soutenu que le vaccin contre le VPH est très efficace pour la prévention des sérotypes 16 et 18 du VPH, responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus.

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Essais de vaccins « louches »

En Inde, le vaccin a fait l’objet d’une réaction violente il y a plus de dix ans, et le gouvernement a reçu une tape sur les doigts de la part du Comité parlementaire permanent de la santé et du bien-être familial dans son rapport de 2013, intitulé « Irrégularités présumées dans la conduite d’études sur le papillome humain ». Vaccin contre le virus (VPH) par PATH en Inde”. La commission a pris note des décès signalés de certaines filles et adolescentes dans le district de Khammam, dans l’Andhra Pradesh, à la suite d’essais de vaccins contre le VPH menés par une agence américaine, le Programme pour une technologie appropriée en matière de santé (PATH), en collaboration avec le gouvernement.

Le Comité a trouvé l’ensemble de l’affaire « très intrigant et louche ». Il a observé que le choix des pays et des groupes de population dotés d’un potentiel de marché illimité et d’opportunités dans les programmes de vaccination universelle étaient tous des indicateurs d’un plan bien planifié visant à exploiter commercialement la situation. Il a ajouté que si PATH avait réussi à faire inclure le vaccin contre le VPH dans le programme de vaccination universelle des pays concernés, dont l’Inde, cela aurait généré des bénéfices exceptionnels pour les fabricants du vaccin grâce à des ventes automatiques, année après année, sans aucun dépenses promotionnelles ou marketing. Le projet aurait été financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, une organisation caritative américaine.

Évitable et guérissable

À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus répandu chez les femmes. En Inde, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus répandu chez les femmes, et l’Inde contribue à la plus grande proportion du fardeau mondial du cancer du col de l’utérus, selon les données du gouvernement de l’Union.

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Le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable et curable s’il est détecté tôt et géré efficacement. La plupart des cancers du col de l’utérus sont associés au VPH et, par conséquent, le vaccin contre le VPH peut prévenir la plupart des cas de cancer du col de l’utérus s’il est administré avant que les filles ou les femmes ne soient exposées au virus. La prévention par la vaccination est l’un des piliers de la stratégie mondiale de l’OMS pour éliminer le cancer du col de l’utérus.

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La vaccination sera dispensée dans un établissement de santé, tandis que pour les filles non scolarisées, la campagne sera menée par le biais de sensibilisation communautaire et d’équipes mobiles, a déclaré le ministère de la Santé en alertant les gouvernements des États de ses efforts pour lancer la campagne.

Bouclier efficace

« La vaccination contre le VPH fonctionne bien et a le potentiel de prévenir plus de 90 % des cancers attribuables au VPH », a déclaré Sanjeev Kumar, chirurgien oncologue à l’hôpital Manipal de Delhi. « Depuis que la vaccination contre le VPH a été recommandée pour la première fois en 2006, environ 125 pays ont introduit le vaccin contre le VPH, offrant ainsi l’accès à une fille sur trois âgée de 9 à 14 ans dans le monde. Les essais menés en Inde et à l’étranger ont donné des résultats montrant une réduction de 81 % du risque de cancer associé au VPH chez les femmes vaccinées. Le vaccin contre le VPH protège contre toute infection par le virus du papillome humain, qui peut provoquer des verrues génitales et certains types de cancer, notamment le cancer du col de l’utérus, de l’anus, de l’oropharynx, du pénis, de la vulve et du vagin, a-t-il ajouté.

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“Le vaccin cible non seulement le cancer du col de l’utérus, mais fournit également un bouclier contre les tumeurs malignes et les verrues génitales associées”, a déclaré Shweta Wazir, consultante en obstétrique et gynécologie à l’hôpital Motherhood de Gurugram. Elle a ajouté que l’inclusion des garçons dans la campagne de vaccination pourrait contribuer à réduire la prévalence globale des maladies liées au VPH.

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