Le nouveau capteur fournit un test rapide pour mesurer la résistance aux antibiotiques

Des chercheurs de l’UBC ont mis au point une méthode de surveillance des réponses bactériennes aux antibiotiques dans les établissements de santé qui ouvre la porte à une antibiothérapie personnalisée pour les patients.

À l’aide de la technologie de détection des micro-ondes, le professeur adjoint Mohammad Zarifi de l’UBC Okanagan et son équipe du Laboratoire d’applications du gigahertz et de la microélectronique de l’Okanagan (OMEGA) ont mis au point un capteur à micro-ondes à faible coût, sans contact, portable et réutilisable qui agit comme une évaluation rapide et fiable. outil de mesure de la résistance aux antibiotiques.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la surprescription d’antibiotiques a conduit à une résistance croissante des bactéries aux traitements médicamenteux. En conséquence, les “superbugs” nouvellement développés ont exercé une grande pression sur les systèmes de santé dans le monde, dit Zarifi.

Ce capteur nouvellement développé vise à lutter contre les inconvénients des tests de sensibilité aux antibiotiques (AST) actuels en réduisant le temps et le coût requis pour effectuer le test, tout en augmentant la portabilité de l’AST pour une utilisation dans les régions éloignées. .

« De nombreux types de bactéries évoluent continuellement pour développer une résistance aux antibiotiques. Il s’agit d’un problème urgent pour les hôpitaux du monde entier, alors que la technologie des capteurs et de diagnostic a mis du temps à s’adapter », explique Zarifi, professeur à la Faculté de génie.

Les pratiques AST existantes sont coûteuses et peuvent prendre jusqu’à 48 heures pour traiter les résultats.

Des temps d’attente plus longs peuvent retarder considérablement les traitements que les patients reçoivent, ce qui peut entraîner d’autres complications médicales ou même la mort. Cette méthode montre la nécessité d’un outil de détection fiable, rapide et rentable », dit-il.

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Le nouveau capteur, développé par l’équipe de l’UBC, peut différencier les variations de croissance bactérienne avant qu’un signal visible ne soit évident. Par conséquent, la dose ou le type d’antibiotiques peut être ajusté pour lutter contre l’infection bactérienne spécifique.

Dans la prochaine phase de développement, le laboratoire OMEGA vise à intégrer des algorithmes d’intelligence artificielle à ce dispositif de détection pour développer des capteurs intelligents, ce qui serait un grand pas vers une antibiothérapie personnalisée.

“Notre objectif ultime est de réduire l’utilisation inappropriée d’antibiotiques et d’améliorer la qualité des soins pour les patients”, explique Zarifi. “Plus les professionnels de la santé disposent d’outils de qualité comme celui-ci, plus leur capacité à lutter contre les bactéries et les virus est grande.”

Cette recherche a été publiée dans Rapports scientifiques sur la nature avec le soutien financier et instrumental du Conseil canadien du génie et des sciences naturelles, de la Fondation canadienne pour l’innovation et de CMC Microsystèmes.

Source de l’histoire :

Matériel fourni par Campus Okanagan de l’Université de la Colombie-Britannique. Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.

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