La baisse du taux de natalité en Inde pose un dilemme aux conséquences importantes pour la politique de santé publique et la société. Une étude publiée dans The Lancet prévoit que le taux de fécondité de l’Inde tomberait à 1,29 d’ici 2050. L’ISF inférieur au niveau de remplacement de 2,1, qui caractérise cette évolution démographique, suggère qu’en l’absence d’immigration, le nombre moyen d’enfants par femme est insuffisante pour maintenir la taille actuelle de la population. Les stratégies de santé publique doivent changer pour s’adapter à une population vieillissante et à une main-d’œuvre éventuellement réduite. Ces changements pourraient nécessiter un financement accru pour les traitements destinés à augmenter les taux de fécondité.